Exode 32, 7-14 ; Psaume 51 ; 1 Timothée 1, 12-17 ; Luc 15, 1-32
Luc 15, 1-12
Trois paraboles : la brebis perdue, la pièce égarée, suivies du fils prodigue, pour expliquer le fait que Jésus fraye ostensiblement avec les pécheurs.
Non que les pharisiens aient eu quelque chose contre la sollicitude à l’égard des pécheurs, mais le sens et la légitimité du ministère de Jésus ne sont pas un acquis. Et du coup sa présence insistante auprès des personnages douteux peut légitimement interroger.
La réponse, en trois paraboles, est tout un programme, déclinant la mission de Jésus comme celui qui vient dans le monde ; et pour les disciples déjà l’énonciation du schéma d’un credo. Celui qui vient de Dieu vers nous, le fait pour accomplir la réconciliation. Et déjà le monde céleste se réjouit des fruits de sa mission : le dévoilement de la valeur infinie de chacun, indépendamment de la réalité de son éloignement d’avec la source de son être.
C’est ainsi qu’il y a de la joie dans le ciel pour un seul pécheur. Nouvelle extraordinaire qui dévoile la valeur infinie de chacun.
Une façon toute nouvelle de souligner une vérité biblique, repérée dans la tradition juive à partir du récit de la Genèse.
La tradition juive enseigne en effet que celui qui tue un homme est assimilable à celui qui détruit toute l’humanité (Talmud – Sanhédrin 4, 5). Cela en regard de ce que le psalmiste écrit : « Tu l’as diminué de peu par rapport à Dieu, toute la création est à ses pieds » (Psaume 8, 6). Et en regard de ce que, dès l’apparition de l’homme dans la Torah, il est dit qu’il a été crée à l’image de Dieu.
« Adam fut créé comme un seul et unique individu et l’on apprend de cela que "qui détruit une seule vie humaine est considéré comme ayant détruit un monde entier et qui sauve une seule vie humaine est considéré comme ayant sauvé un monde entier". La Mishna apporte d’autres raisons au fait qu’Adam a été créé comme un individu unique. C’est pour nous enseigner qu’aucun homme ne peut dire à un autre : "mes ancêtres sont plus illustres que les tiens" (puisque tous descendent du même couple, Adam et Ève). Plus encore, ceci nous montre la grandeur du Tout-Puissant qui a créé toute l’humanité à partir du même couple et pourtant n’a pas fait deux individus parfaitement semblables, ni deux êtres totalement identiques par leur forme, leurs traits ou leur caractère.
Finalement, cela nous enseigne qu’il n’existe qu’un seul créateur et non une série de créateurs, chacun donnant vie à ses favoris. La signification de tout ceci est évidente : un Dieu a créé tous les êtres humains, attribuant à chacun un sens individuel, des traits uniques, créant chacun à l’image de Dieu, et tous égaux. Chaque être humain est un monde entier à lui seul. » (Citation du rabbin Louis Jacobs.)
C’est ainsi que cette Révélation que nous donne Jésus concernant tout cela ne doit par nous surprendre : « il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit », « plus même que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance ».
C’est au point, puisque cet enseignement renvoie finalement à la Genèse, que ce pourrait être même là si l’on y réfléchit… le sens de l’histoire du monde !
L’histoire aurait bien pu se clore à plusieurs moments. On se demande même, si on s’y plonge avec un regard quelque peu réaliste, s’il n’aurait pas mieux valu ! Dieu même s’est posé cette question si l’on en croit le récit du déluge : « Dieu se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre ». Voilà qui n’est pas triste : Dieu se repent ! Dieu fait retour, en d’autres termes, techouvah en hébreu, conversion dans nos traductions, bref repentance, cette repentance qui — malgré les apparences — est si peu à la mode.
Le texte de l’Exode, parmi nos lectures de ce jour, porte aussi ce thème du repentir de Dieu, qui dit souhaiter rien moins que faire disparaître le peuple après l’épisode du veau d’or et… il change d’avis en quelque sorte, après l’intercession de Moïse !
Exode 32, 7-14 :
Les trois récits de Luc 15 ne parlent, eux, que de cela, et du fait qu’un seul acte de repentance, d’un seul pécheur, fait éclater de joie le ciel entier !
Oui, Dieu aurait pu stopper l’histoire à plusieurs reprises, il aurait pu dire « ça suffit ! » selon le sens de son nom El Shaddaï : « Celui qui dit : "ça suffit !" »
Ou il aurait pu repartir dans d’autres sens, en mieux, en arrêtant tout ça, qui ressemble bien à une impasse. On peut imaginer pas mal de choses. Mais en vain : il en a décidé autrement.
L’histoire du monde ressemble alors assez à celle d’une course après une pièce perdue, une brebis perdue, un seul enfant égaré — puisque la brebis et la pièce annoncent simplement le désir de voir la conversion de l’enfant prodigue.
Une leçon d’une portée bien plus vaste que ce que l’on pourrait imaginer en lisant cela rapidement. Si l’histoire, et l’histoire du monde est en question dans ces trois paraboles, si l’histoire du monde est celle de Dieu cherchant un seule brebis perdue, alors l’histoire n’est plus seulement le chapelet de catastrophes qui se donne au regard objectif, elle n’est plus surtout, le destin tragique qu’elle paraîtrait être dès lors.
Parce qu’en son cœur est la recherche par Dieu de la brebis perdue, l’histoire de Dieu et des hommes se charge d’ouvertures inattendues.
On peut illustrer cela par l’annonce de son destin au roi Ézéchias par le prophète Ésaïe (ch. 38, 1 sq) : « tu vas mourir, tu ne survivras pas » lui annonce le prophète. Parole de prophète, parole imparable, pourrait-on dire ! Ézéchias va sombrer dans le désespoir et mourir. Mais le texte continue : « Ézéchias tourna son visage contre le mur et pria le Seigneur. […] Ézéchias versa d’abondantes larmes. La parole du Seigneur fut adressée à Ésaïe : "Va et dis à Ézéchias : Ainsi parle le Seigneur, le Dieu de David ton père : J’ai entendu ta prière et j’ai vu tes larmes. Je vais ajouter quinze années au nombre de tes jours. »
Pas de destin fixé pour le Dieu de la Bible. Oh, il connaît certainement passé, présent et avenir. Il déroule lui-même, de façon mystérieuse, passé, présent et avenir — rien n’est caché à ses yeux de créateur de toutes choses. Mais il connaît aussi la prière d’Ézéchias qui va changer ce qui aurait pu lui apparaître comme destin inéluctable.
Là est peut-être le cœur mystérieux du déroulement de l’histoire. Pas de destin tragique auquel on ne pourrait rien. Comme la prière d’Ézéchias a changé le cours de sa vie — on appelle cela conversion, repentance, retour à Dieu — comme vous voulez —, il en est de même pour chacun d’entre nous. C’est ce que nous apprend cette histoire de brebis, ou de pièce perdue. Et pour cela, il y a plus de joie dans le ciel, que pour un déroulé — j’allais dire — normal de l’histoire, fût-ce un déroulé apparemment heureux, comme celui du fils aîné de la parabole.
Pour chacun d’entre nous, rien n’est jamais perdu, rien n’est jamais tel qu’on puisse en dire : c’est fixé ! Notre prière peut changer le cours de notre histoire, le cours de l’histoire, le cours de notre malheur, même.
Notre conversion, notre retour à Dieu peut changer le cours de tout désespoir. Rien n’est jamais clos, et ce qui s’ouvre réjouit dans l’éternité toute la création visible et invisible. C’est la bonne nouvelle que nous apporte Jésus ce matin — message de pardon en pleine coïncidence avec le temps de Kippour, ce jour du pardon dans le judaïsme, qui tombait cette année exactement hier, 13-14 septembre…
Luc 15, 1-12
1 Les collecteurs d’impôts et les pécheurs s’approchaient tous de lui pour l’écouter.
2 Et les Pharisiens et les scribes murmuraient; ils disaient: "Cet homme-là fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux!"
3 Alors il leur dit cette parabole:
4 "Lequel d’entre vous, s’il a cent brebis et qu’il en perde une, ne laisse pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il l’ait retrouvée?
5 Et quand il l’a retrouvée, il la charge tout joyeux sur ses épaules,
6 et, de retour à la maison, il réunit ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car je l’ai retrouvée, ma brebis qui était perdue!
7 Je vous le déclare, c’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion.
8 "Ou encore, quelle femme, si elle a dix pièces d’argent et qu’elle en perde une, n’allume pas une lampe, ne balaie la maison et ne cherche avec soin jusqu’à ce qu’elle l’ait retrouvée?
9 Et quand elle l’a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car je l’ai retrouvée, la pièce que j’avais perdue!
10 C’est ainsi, je vous le déclare, qu’il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit."
11 Il dit encore: "Un homme avait deux fils.
12 Le plus jeune dit à son père: Père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son avoir. […]
*
Trois paraboles : la brebis perdue, la pièce égarée, suivies du fils prodigue, pour expliquer le fait que Jésus fraye ostensiblement avec les pécheurs.
Non que les pharisiens aient eu quelque chose contre la sollicitude à l’égard des pécheurs, mais le sens et la légitimité du ministère de Jésus ne sont pas un acquis. Et du coup sa présence insistante auprès des personnages douteux peut légitimement interroger.
La réponse, en trois paraboles, est tout un programme, déclinant la mission de Jésus comme celui qui vient dans le monde ; et pour les disciples déjà l’énonciation du schéma d’un credo. Celui qui vient de Dieu vers nous, le fait pour accomplir la réconciliation. Et déjà le monde céleste se réjouit des fruits de sa mission : le dévoilement de la valeur infinie de chacun, indépendamment de la réalité de son éloignement d’avec la source de son être.
C’est ainsi qu’il y a de la joie dans le ciel pour un seul pécheur. Nouvelle extraordinaire qui dévoile la valeur infinie de chacun.
Une façon toute nouvelle de souligner une vérité biblique, repérée dans la tradition juive à partir du récit de la Genèse.
La tradition juive enseigne en effet que celui qui tue un homme est assimilable à celui qui détruit toute l’humanité (Talmud – Sanhédrin 4, 5). Cela en regard de ce que le psalmiste écrit : « Tu l’as diminué de peu par rapport à Dieu, toute la création est à ses pieds » (Psaume 8, 6). Et en regard de ce que, dès l’apparition de l’homme dans la Torah, il est dit qu’il a été crée à l’image de Dieu.
« Adam fut créé comme un seul et unique individu et l’on apprend de cela que "qui détruit une seule vie humaine est considéré comme ayant détruit un monde entier et qui sauve une seule vie humaine est considéré comme ayant sauvé un monde entier". La Mishna apporte d’autres raisons au fait qu’Adam a été créé comme un individu unique. C’est pour nous enseigner qu’aucun homme ne peut dire à un autre : "mes ancêtres sont plus illustres que les tiens" (puisque tous descendent du même couple, Adam et Ève). Plus encore, ceci nous montre la grandeur du Tout-Puissant qui a créé toute l’humanité à partir du même couple et pourtant n’a pas fait deux individus parfaitement semblables, ni deux êtres totalement identiques par leur forme, leurs traits ou leur caractère.
Finalement, cela nous enseigne qu’il n’existe qu’un seul créateur et non une série de créateurs, chacun donnant vie à ses favoris. La signification de tout ceci est évidente : un Dieu a créé tous les êtres humains, attribuant à chacun un sens individuel, des traits uniques, créant chacun à l’image de Dieu, et tous égaux. Chaque être humain est un monde entier à lui seul. » (Citation du rabbin Louis Jacobs.)
C’est ainsi que cette Révélation que nous donne Jésus concernant tout cela ne doit par nous surprendre : « il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit », « plus même que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance ».
C’est au point, puisque cet enseignement renvoie finalement à la Genèse, que ce pourrait être même là si l’on y réfléchit… le sens de l’histoire du monde !
L’histoire aurait bien pu se clore à plusieurs moments. On se demande même, si on s’y plonge avec un regard quelque peu réaliste, s’il n’aurait pas mieux valu ! Dieu même s’est posé cette question si l’on en croit le récit du déluge : « Dieu se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre ». Voilà qui n’est pas triste : Dieu se repent ! Dieu fait retour, en d’autres termes, techouvah en hébreu, conversion dans nos traductions, bref repentance, cette repentance qui — malgré les apparences — est si peu à la mode.
Le texte de l’Exode, parmi nos lectures de ce jour, porte aussi ce thème du repentir de Dieu, qui dit souhaiter rien moins que faire disparaître le peuple après l’épisode du veau d’or et… il change d’avis en quelque sorte, après l’intercession de Moïse !
Exode 32, 7-14 :
7 Le SEIGNEUR adressa la parole à Moïse: "Descends donc, car ton peuple s’est corrompu, ce peuple que tu as fait monter du pays d’Egypte.
8 Ils n’ont pas tardé à s’écarter du chemin que je leur avais prescrit; ils se sont fait une statue de veau, ils se sont prosternés devant elle, ils lui ont sacrifié et ils ont dit: Voici tes dieux, Israël, ceux qui t’ont fait monter du pays d’Egypte."
9 Et le SEIGNEUR dit à Moïse: "Je vois ce peuple: eh bien! c’est un peuple à la nuque raide!
10 Et maintenant, laisse-moi faire: que ma colère s’enflamme contre eux, je vais les supprimer et je ferai de toi une grande nation."
11 Mais Moïse apaisa la face du SEIGNEUR, son Dieu, en disant: "Pourquoi, SEIGNEUR, ta colère veut-elle s’enflammer contre ton peuple que tu as fait sortir du pays d’Egypte, à grande puissance et à main forte?
12 Pourquoi les Egyptiens diraient-ils: C’est par méchanceté qu’il les a fait sortir! pour les tuer dans les montagnes! pour les supprimer de la surface de la terre! Reviens de l’ardeur de ta colère et renonce à faire du mal à ton peuple.
13 Souviens-toi d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, tes serviteurs, auxquels tu as juré par toi-même, auxquels tu as adressé cette parole: Je multiplierai votre descendance comme les étoiles du ciel, et tout ce pays que j’ai dit, je le donnerai à votre descendance, et ils le recevront comme patrimoine pour toujours."
14 Et le SEIGNEUR renonça au mal qu’il avait dit vouloir faire à son peuple.
Les trois récits de Luc 15 ne parlent, eux, que de cela, et du fait qu’un seul acte de repentance, d’un seul pécheur, fait éclater de joie le ciel entier !
Oui, Dieu aurait pu stopper l’histoire à plusieurs reprises, il aurait pu dire « ça suffit ! » selon le sens de son nom El Shaddaï : « Celui qui dit : "ça suffit !" »
Ou il aurait pu repartir dans d’autres sens, en mieux, en arrêtant tout ça, qui ressemble bien à une impasse. On peut imaginer pas mal de choses. Mais en vain : il en a décidé autrement.
L’histoire du monde ressemble alors assez à celle d’une course après une pièce perdue, une brebis perdue, un seul enfant égaré — puisque la brebis et la pièce annoncent simplement le désir de voir la conversion de l’enfant prodigue.
Une leçon d’une portée bien plus vaste que ce que l’on pourrait imaginer en lisant cela rapidement. Si l’histoire, et l’histoire du monde est en question dans ces trois paraboles, si l’histoire du monde est celle de Dieu cherchant un seule brebis perdue, alors l’histoire n’est plus seulement le chapelet de catastrophes qui se donne au regard objectif, elle n’est plus surtout, le destin tragique qu’elle paraîtrait être dès lors.
Parce qu’en son cœur est la recherche par Dieu de la brebis perdue, l’histoire de Dieu et des hommes se charge d’ouvertures inattendues.
On peut illustrer cela par l’annonce de son destin au roi Ézéchias par le prophète Ésaïe (ch. 38, 1 sq) : « tu vas mourir, tu ne survivras pas » lui annonce le prophète. Parole de prophète, parole imparable, pourrait-on dire ! Ézéchias va sombrer dans le désespoir et mourir. Mais le texte continue : « Ézéchias tourna son visage contre le mur et pria le Seigneur. […] Ézéchias versa d’abondantes larmes. La parole du Seigneur fut adressée à Ésaïe : "Va et dis à Ézéchias : Ainsi parle le Seigneur, le Dieu de David ton père : J’ai entendu ta prière et j’ai vu tes larmes. Je vais ajouter quinze années au nombre de tes jours. »
Pas de destin fixé pour le Dieu de la Bible. Oh, il connaît certainement passé, présent et avenir. Il déroule lui-même, de façon mystérieuse, passé, présent et avenir — rien n’est caché à ses yeux de créateur de toutes choses. Mais il connaît aussi la prière d’Ézéchias qui va changer ce qui aurait pu lui apparaître comme destin inéluctable.
Là est peut-être le cœur mystérieux du déroulement de l’histoire. Pas de destin tragique auquel on ne pourrait rien. Comme la prière d’Ézéchias a changé le cours de sa vie — on appelle cela conversion, repentance, retour à Dieu — comme vous voulez —, il en est de même pour chacun d’entre nous. C’est ce que nous apprend cette histoire de brebis, ou de pièce perdue. Et pour cela, il y a plus de joie dans le ciel, que pour un déroulé — j’allais dire — normal de l’histoire, fût-ce un déroulé apparemment heureux, comme celui du fils aîné de la parabole.
Pour chacun d’entre nous, rien n’est jamais perdu, rien n’est jamais tel qu’on puisse en dire : c’est fixé ! Notre prière peut changer le cours de notre histoire, le cours de l’histoire, le cours de notre malheur, même.
Notre conversion, notre retour à Dieu peut changer le cours de tout désespoir. Rien n’est jamais clos, et ce qui s’ouvre réjouit dans l’éternité toute la création visible et invisible. C’est la bonne nouvelle que nous apporte Jésus ce matin — message de pardon en pleine coïncidence avec le temps de Kippour, ce jour du pardon dans le judaïsme, qui tombait cette année exactement hier, 13-14 septembre…
R.P.,
Poitiers, 15.09.13
Poitiers, 15.09.13
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