Actes 15.1-29 ; Psaume 67 ; Apocalypse 21.10-23 ; Jean 14.23-29
Actes 15, 16-29
Jean 14, 23-29
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous établirons chez lui notre demeure. » Il s'agit d'un rapport à la parole de Jésus, qui est celle du Père (v. 24), il s'agit d'une relation à cette parole telle qu'elle correspond à la présence de Jésus et du Père au cœur de la vie de qui la garde parce qu'il l'aime, la chérit, chérit celui qui la porte. C'est déjà la présence de l'Esprit saint par lequel cette parole vit en qui la reçoit, devient parole vivante qui produit son fruit d'amour.
Le double commandement du Deutéronome et du Lévitique — « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur de toute ton âme, de tous tes moyens », et « tu aimeras ton prochain comme toi-même » — est cité chez Matthieu, Marc, Luc, ou Paul, mais pas chez Jean. À la place, on a « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » et « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ». Cela revient certes à une citation du double commandement — mais pas littérale, et de ce fait présenté sous un autre angle, d'une façon précisée, un peu comme quand Jésus commente la Loi, chez Matthieu, en termes de « moi je vous dis. » Il ne contredit jamais la Loi, mais en offre un vécu personnel, une lecture intimement personnelle : non pas dans le « on », mais dans le « je », « moi je ». Eh bien ici, chez Jean, il en est de même, pour Jésus, mais, de façon explicite, pas simplement pour Jésus seul, mais pour les disciples, par le don de l'Esprit saint, du Paraclet, du Consolateur qui vient combler le vide de sa mort à l'avantage de ses disciples : « réjouissez-vous de ce que je vais au Père ».
Il s'agit d'une relation toujours nouvelle à la parole du Père qui est celle de Jésus, c'est-à-dire donnée comme un vécu : je vous ai donné un exemple vient-il de dire après avoir lavé les pieds de ses disciples : c'est quelques versets plus haut. Ici nous comprenons que ce n'est pas d'une imitation, comme d'une recette, qu'il s'agit, mais d'un exemple de ce que le vécu de la loi doit être toujours nouveau, toujours chargé d'imagination et de surprise, rien de l'ordre de la routine ou de la recette. Le commandement est toujours nouveau, il l'a toujours été, depuis le Lévitique, et même depuis la création du monde.
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu ». Cet amour de Dieu qu'on ne voit pas consiste à garder sa parole. Quelque chose de très classique au fond, et de toujours radicalement nouveau. Et qui est la présence aimante de Dieu en nous. « Mon Père aimera celui qui garde ma parole. Et par cette parole gardée le Père et moi demeurerons en lui, en elle ». Et cela, c'est le don de l'Esprit saint qui « vous enseignera toutes choses par le rappel, la concrétisation en vous, de tout ce que je vous ai enseigné ». C'est là au fond quelque chose de classique dans le judaïsme, où aussi, c'est toujours nouveau : garder les commandements, les observer à son humble mesure et contribuer ainsi à la réparation du monde, de ce monde blessé.
Actes 15 — Eh bien, dans la perspective qui fonde la mission des douze, puis de Paul ; selon sa conviction que le règne de Dieu concernant toutes les nations est advenu avec le tournant glorification/résurrection du Christ, que Jésus annonçait dans le texte de Jean que nous venons d’approcher : toutes les nations (etné/goïm) sont appelées sans qu’elles n’aient à devenir autre que ce qu’elles sont quant à leur personnalité propre. Et donc, pas plus que les nations n’ont à devenir juives quant à leur identité rituelle, les juifs, dont l’identité vocationnelle est fondée sur la Loi qui porte cette promesse que Paul considère comme advenue, n’ont à devenir non-juifs !
À tous, comme l’a demandé Jésus, jusqu’aux nations des extrémités de la terre : « il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père » a-t-il affirmé juste avant (Jn 14, 2). À tous : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous établirons chez lui notre demeure. » À tous, donc : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur cesse de se troubler et de craindre ». Dans le commandement d’amour reçu de la loi de Moïse s’ouvre la guérison des nations ! Dans laquelle loi on trouve aussi les préceptes de Noé proposés aux nations par Jacques selon Actes 15, et en quoi Jean et Paul sont d’accord, selon Galates 2, 9.
On a entendu ce qui est proposé : « Qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés et du sang » (Ac 15, 20). C’est la Loi de Noé selon le Talmud de Babylone, traité Sanhédrin 56a : Nos sages ont enseigné : sept lois ont été données aux fils de Noé [à l’humanité] : – établir des tribunaux, / – interdiction de blasphémer, / – interdiction de l’idolâtrie, / – interdiction des unions illicites, / – interdiction de l’assassinat, / – interdiction du vol, / – interdiction d’arracher un membre d’un animal vivant.
S’il n'y a pas lieu de délégitimer la Loi pour conduire les juifs à cesser de l’être, il est tout autant illégitime d’exiger des nations qu’elles cessent d’être ce qu’elles sont ! Simplement le rituel de Moïse concerne les juifs (cf. Exode 19, 5-6) — valant comme tel jusqu’à la fin du temps, selon Jésus (Matthieu 5, 18). La loi biblique, loi de liberté, n’est pas remise en cause ! — cf. Ro 7, 12-14 : « La loi est sainte ». La dimension morale universelle de la Loi est reprise sans problème par Paul, avec son cœur reçu dans le judaïsme : « tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Ga 5, 14 / Lv 19, 18), et ses développements (Ga 5, 15-23). Et cela, cette dimension morale, vaut pour tous et pour tous les temps, entrant dans l'intimité de ce qu'est chacun : garder cette parole au cœur de chacun de la façon dont Jésus l'a vécue — en « je », « comme je vous ai aimés ».
Et il n'y a rien d'angoissant à ce que nous ne sommes pas à la mesure de la hauteur des paroles et des actes de Jésus. Chacun sa mesure, précisément. C'est pourquoi, « que votre cœur cesse de se troubler et de craindre » — « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Pas à la manière du monde ». « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous établirons chez lui notre demeure. » Ma parole portera son fruit, par mon Esprit, l'Esprit du Père, qui est l'amour qu'il vous porte par sa parole, ma parole qui habite en vous — et portera son fruit en amour du prochain.
Apocalypse 21, 9-23
Psaume 67. Que Dieu nous bénisse et nous garde
(Trad. Théodore de Bèze / fr. moderne R. Chapal)
Actes 15, 16-29
Il est écrit (dit Jacques citant Amos 9, 11-12 – version LXX) :
16 Après cela, je viendrai reconstruire la hutte écroulée de David.
Les ruines qui en restent, je les reconstruirai, et je la remettrai debout.
17 Dès lors le reste des hommes cherchera le Seigneur,
avec toutes les nations qui portent mon nom.
Voilà ce que dit le Seigneur,
il réalise ainsi ses projets
18 connus depuis toujours.
19 « Je suis donc d’avis de ne pas accumuler les obstacles devant ceux des nations qui se tournent vers Dieu.
20 Écrivons-leur simplement de s’abstenir des souillures de l’idolâtrie, de l’immoralité, de la viande étouffée et du sang.
21 Depuis des générations, en effet, Moïse dispose de prédicateurs dans chaque ville, puisqu’on le lit tous les shabbats dans les synagogues. »
22 D’accord avec toute l’Église, les apôtres et les anciens décidèrent alors de choisir dans leurs rangs des délégués qu’ils enverraient à Antioche avec Paul et Barnabas. Ce furent Judas, appelé Barsabbas, et Silas, des personnages en vue parmi les frères.
23 Cette lettre leur fut confiée : « Les apôtres, les anciens et les frères saluent les frères des nations, qui se trouvent à Antioche, en Syrie et en Cilicie.
24 Nous avons appris que certains des nôtres étaient allés vous troubler et bouleverser vos esprits par leurs propos ; ils n’en étaient pas chargés.
25 Nous avons décidé unanimement de choisir des délégués que nous vous enverrions avec nos chers Barnabas et Paul,
26 des hommes qui ont livré leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus Christ.
27 Nous vous envoyons donc Judas et Silas pour vous communiquer de vive voix les mêmes directives.
28 L’Esprit Saint et nous-mêmes, nous avons en effet décidé de ne vous imposer aucune autre charge que ces exigences inévitables :
29 vous abstenir des viandes de sacrifices aux idoles, du sang, des animaux étouffés et de l’immoralité. Si vous évitez tout cela avec soin, vous aurez bien agi. Adieu ! »
Jean 14, 23-29
23 Jésus lui répondit : « Si quelqu’un m’aime, il observera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous établirons chez lui notre demeure.
24 Celui qui ne m’aime pas n’observe pas mes paroles ; or, cette parole que vous entendez, elle n’est pas de moi mais du Père qui m’a envoyé.
25 Je vous ai dit ces choses tandis que je demeurais auprès de vous ;
26 le Paraclet, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous fera ressouvenir de tout ce que je vous ai dit.
27 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur cesse de se troubler et de craindre.
28 Vous l’avez entendu, je vous ai dit : “Je m’en vais et je viens à vous.” Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père, car le Père est plus grand que moi.
29 Je vous ai parlé dès maintenant, avant l’événement, afin que, lorsqu’il arrivera, vous croyiez. »
*
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous établirons chez lui notre demeure. » Il s'agit d'un rapport à la parole de Jésus, qui est celle du Père (v. 24), il s'agit d'une relation à cette parole telle qu'elle correspond à la présence de Jésus et du Père au cœur de la vie de qui la garde parce qu'il l'aime, la chérit, chérit celui qui la porte. C'est déjà la présence de l'Esprit saint par lequel cette parole vit en qui la reçoit, devient parole vivante qui produit son fruit d'amour.
Le double commandement du Deutéronome et du Lévitique — « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur de toute ton âme, de tous tes moyens », et « tu aimeras ton prochain comme toi-même » — est cité chez Matthieu, Marc, Luc, ou Paul, mais pas chez Jean. À la place, on a « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » et « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ». Cela revient certes à une citation du double commandement — mais pas littérale, et de ce fait présenté sous un autre angle, d'une façon précisée, un peu comme quand Jésus commente la Loi, chez Matthieu, en termes de « moi je vous dis. » Il ne contredit jamais la Loi, mais en offre un vécu personnel, une lecture intimement personnelle : non pas dans le « on », mais dans le « je », « moi je ». Eh bien ici, chez Jean, il en est de même, pour Jésus, mais, de façon explicite, pas simplement pour Jésus seul, mais pour les disciples, par le don de l'Esprit saint, du Paraclet, du Consolateur qui vient combler le vide de sa mort à l'avantage de ses disciples : « réjouissez-vous de ce que je vais au Père ».
Il s'agit d'une relation toujours nouvelle à la parole du Père qui est celle de Jésus, c'est-à-dire donnée comme un vécu : je vous ai donné un exemple vient-il de dire après avoir lavé les pieds de ses disciples : c'est quelques versets plus haut. Ici nous comprenons que ce n'est pas d'une imitation, comme d'une recette, qu'il s'agit, mais d'un exemple de ce que le vécu de la loi doit être toujours nouveau, toujours chargé d'imagination et de surprise, rien de l'ordre de la routine ou de la recette. Le commandement est toujours nouveau, il l'a toujours été, depuis le Lévitique, et même depuis la création du monde.
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu ». Cet amour de Dieu qu'on ne voit pas consiste à garder sa parole. Quelque chose de très classique au fond, et de toujours radicalement nouveau. Et qui est la présence aimante de Dieu en nous. « Mon Père aimera celui qui garde ma parole. Et par cette parole gardée le Père et moi demeurerons en lui, en elle ». Et cela, c'est le don de l'Esprit saint qui « vous enseignera toutes choses par le rappel, la concrétisation en vous, de tout ce que je vous ai enseigné ». C'est là au fond quelque chose de classique dans le judaïsme, où aussi, c'est toujours nouveau : garder les commandements, les observer à son humble mesure et contribuer ainsi à la réparation du monde, de ce monde blessé.
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Actes 15 — Eh bien, dans la perspective qui fonde la mission des douze, puis de Paul ; selon sa conviction que le règne de Dieu concernant toutes les nations est advenu avec le tournant glorification/résurrection du Christ, que Jésus annonçait dans le texte de Jean que nous venons d’approcher : toutes les nations (etné/goïm) sont appelées sans qu’elles n’aient à devenir autre que ce qu’elles sont quant à leur personnalité propre. Et donc, pas plus que les nations n’ont à devenir juives quant à leur identité rituelle, les juifs, dont l’identité vocationnelle est fondée sur la Loi qui porte cette promesse que Paul considère comme advenue, n’ont à devenir non-juifs !
À tous, comme l’a demandé Jésus, jusqu’aux nations des extrémités de la terre : « il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père » a-t-il affirmé juste avant (Jn 14, 2). À tous : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous établirons chez lui notre demeure. » À tous, donc : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur cesse de se troubler et de craindre ». Dans le commandement d’amour reçu de la loi de Moïse s’ouvre la guérison des nations ! Dans laquelle loi on trouve aussi les préceptes de Noé proposés aux nations par Jacques selon Actes 15, et en quoi Jean et Paul sont d’accord, selon Galates 2, 9.
On a entendu ce qui est proposé : « Qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés et du sang » (Ac 15, 20). C’est la Loi de Noé selon le Talmud de Babylone, traité Sanhédrin 56a : Nos sages ont enseigné : sept lois ont été données aux fils de Noé [à l’humanité] : – établir des tribunaux, / – interdiction de blasphémer, / – interdiction de l’idolâtrie, / – interdiction des unions illicites, / – interdiction de l’assassinat, / – interdiction du vol, / – interdiction d’arracher un membre d’un animal vivant.
S’il n'y a pas lieu de délégitimer la Loi pour conduire les juifs à cesser de l’être, il est tout autant illégitime d’exiger des nations qu’elles cessent d’être ce qu’elles sont ! Simplement le rituel de Moïse concerne les juifs (cf. Exode 19, 5-6) — valant comme tel jusqu’à la fin du temps, selon Jésus (Matthieu 5, 18). La loi biblique, loi de liberté, n’est pas remise en cause ! — cf. Ro 7, 12-14 : « La loi est sainte ». La dimension morale universelle de la Loi est reprise sans problème par Paul, avec son cœur reçu dans le judaïsme : « tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Ga 5, 14 / Lv 19, 18), et ses développements (Ga 5, 15-23). Et cela, cette dimension morale, vaut pour tous et pour tous les temps, entrant dans l'intimité de ce qu'est chacun : garder cette parole au cœur de chacun de la façon dont Jésus l'a vécue — en « je », « comme je vous ai aimés ».
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Et il n'y a rien d'angoissant à ce que nous ne sommes pas à la mesure de la hauteur des paroles et des actes de Jésus. Chacun sa mesure, précisément. C'est pourquoi, « que votre cœur cesse de se troubler et de craindre » — « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Pas à la manière du monde ». « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous établirons chez lui notre demeure. » Ma parole portera son fruit, par mon Esprit, l'Esprit du Père, qui est l'amour qu'il vous porte par sa parole, ma parole qui habite en vous — et portera son fruit en amour du prochain.
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Apocalypse 21, 9-23
9 Alors l’un des sept anges qui tenaient les sept coupes pleines des sept derniers fléaux vint m’adresser la parole et me dit :Apocalypse 22, 2
Viens, je te montrerai la fiancée, l’épouse de l’agneau.
10 Il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne,
et il me montra la cité sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu.
11 Elle brillait de la gloire même de Dieu. Son éclat rappelait une pierre précieuse, comme une pierre d’un jaspe cristallin.
12 Elle avait d’épais et hauts remparts.
Elle avait douze portes
et, aux portes, douze anges et des noms inscrits :
les noms des douze tribus des fils d’Israël.
13 A l’orient trois portes, au nord trois portes,
au midi trois portes et à l’occident trois portes.
14 Les remparts de la cité avaient douze assises,
et sur elles les douze noms des douze apôtres de l’agneau.
15 Celui qui me parlait tenait une mesure, un roseau d’or,
pour mesurer la cité, ses portes et ses remparts.
16 La cité était carrée : sa longueur égalait sa largeur. Il la mesura au roseau, elle comptait douze mille stades :
la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales.
17 Il mesura les remparts, ils comptaient cent quarante-quatre coudées,
mesure humaine que l’ange utilisait.
18 Les matériaux de ses remparts étaient de jaspe,
et la cité était d’un or pur semblable au pur cristal.
19 Les assises des remparts de la cité s’ornaient de pierres précieuses de toute sorte.
La première assise était de jaspe, la deuxième de saphir,
la troisième de calcédoine, la quatrième d’émeraude,
20 la cinquième de sardoine, la sixième de cornaline,
la septième de chrysolithe, la huitième de béryl,
la neuvième de topaze, la dixième de chrysoprase,
la onzième d’hyacinthe, la douzième d’améthyste.
21 Les douze portes étaient douze perles.
Chacune des portes était d’une seule perle.
Et la place de la cité était d’or pur comme un cristal limpide.
22 Mais de temple, je n’en vis point dans la cité,
car son temple, c’est le Seigneur, le Dieu souverain, ainsi que l’agneau.
23 La cité n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer,
car la gloire de Dieu l’illumine, et son flambeau, c’est l’agneau.
2 Au milieu de la place de la cité et des deux bras du fleuve,
est un arbre de vie produisant douze récoltes.
Chaque mois il donne son fruit,
et son feuillage sert à la guérison des nations.
*
Psaume 67. Que Dieu nous bénisse et nous garde
(Trad. Théodore de Bèze / fr. moderne R. Chapal)
Que Dieu nous bénisse et nous garde,
Lui dont la joie est de donner ;
Dans son amour qu’il nous regarde
Et nous serons illuminés.
Tous ceux qui espèrent
Verront sur la terre
S’ouvrir un chemin,
Car Dieu qui s’avance
Est la délivrance
De tous les humains.
RP, Poitiers, 26/05/19
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