Matthieu 9, 36 - 10, 8
Exode 19, 1-9
On est au troisième mois après l’Exode, c'est-à-dire, précise le texte, « ce jour-ci » et ici… Temps infime dans un espace infime.
Espace infime… L’astronome Carl Sagan écrit (dans son livre Un point bleu pâle — référence à une photo prise par la sonde Voyager 1 du bout du système solaire où la Terre apparaît comme un point bleu pâle minuscule) : “Pensez […] à ce point. C’est là. C’est notre foyer. C’est nous. Dessus, tous ceux que vous aimez, tous ceux que vous connaissez, tous ceux dont vous avez entendu parler, tous les êtres humains qui aient jamais existé, ont vécu leur vie. […] Pensez aux rivières de sang répandues par tous ces généraux et empereurs pour que, dans la gloire et le triomphe, ils puissent devenir momentanément les maîtres d’une fraction d’un point.”
La photo rend cette réalité frappante, cette réalité que l’on connaissait déjà : “Je vis avec une précision hallucinante la Terre se réduire à un simple point, prendre pour ainsi dire les dimensions d'un zéro, et je compris, ce que je savais depuis toujours, qu'il était inutile et ridicule de s'agiter et de souffrir […] sur un espace aussi minuscule et aussi irréel” (Emil Cioran, Cahiers, p. 71).
Ce que l’on a toujours su, c’est que sur ce point insignifiant en regard de l’immensité incommensurable de l'univers, la seule sagesse est de refuser de ne pas aimer. Eh bien c’est ce que, dans un point si infime du temps qu’il se réduit à un simple instant, “ce jour-ci”, nous enseigne ce qui est révélé à Moïse.
“Aujourd’hui même” (selon une autre traduction - tob) le peuple des enfants d’Israël arrive au désert du Sinaï pour recevoir la loi de Dieu. Aujourd’hui, nous voilà devant Dieu pour recevoir sa parole. Cet aujourd’hui nous concerne aussi.
Aujourd’hui même, ici et maintenant. Le texte continue en effet ainsi : « les enfants d’Israël arrivèrent au désert du Sinaï. Ils partirent de Refidim, arrivèrent au désert du Sinaï et campèrent dans le désert. — Israël campa ici, face à la montagne. »
Nous voilà donc, dans l'infime ici et maintenant de l'humanité, devant Dieu pour recevoir sa parole. Et comment est-ce que cela va se faire ? Israël campa ici, face à la montagne, mais Moïse monta vers Dieu. Porte-parole de Dieu. C’est ainsi que Dieu parle. Comment entendront-ils si personne ne prêche ? demande de même Paul aux Romains.
Nous voilà donc ici et maintenant dans le désert où Dieu se révèle via des mots humains. Entendrons-nous sa voix ? Comment parle-t-il ? Ici, on est dans le mystère de la relation avec lui : « Je vais arriver jusqu’à toi dans l’épaisseur de la nuée, afin que le peuple entende quand je parlerai avec toi » — nous l’avons entendu. Ici, dans cette écoute, se constitue un peuple de prêtres.
Avant d’en venir à cet aspect central des choses, un dernier mot sur la question du porte-parole, Moïse avant tout, mais aussi « le prophète comme lui » (Dt 18, 15 et 18) promis pour la suite des temps, à savoir — sans parler de la parole prophétique et créatrice devenue chair en Jésus qui vient naturellement avant tout — aussi tout vrai porte parole.
Où, s’il n’est pas prescrit d’accepter n’importe quoi sous prétexte de titre reconnu, il est cependant préférable de ne pas chercher des poux dans la tête des porte-parole de Dieu. La parole de Dieu vient par des bouches humaines, avec tout ce qu’elles sont — à savoir, pas forcément parfaites ! Même s’il parle aussi de bien d’autres façons, ce que rappelle le Ps 19 (v. 1-4) : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue céleste annonce l’œuvre de ses mains. Le jour en donne instruction au jour, la nuit en donne connaissance à la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles, leur voix n’est pas entendue ».
Pareillement, dans notre texte de l’Exode, “voici, je vais arriver jusqu’à toi dans l’épaisseur de la nuée, dit Dieu à Moïse”. Cela concerne en premier lieu Moïse (“afin que le peuple entende quand je parlerai avec toi et qu’en toi aussi, Moïse, il mette sa foi à jamais”), comme dans l’Evangile que nous avons lu, cela concerne en premier lieu Israël (Mt 9, 5-6), auquel sont envoyés les douze dotés comme Moïse d'une autorité, attestée par des signes, que n'auront pas leurs successeurs.
Car cela précisé — c’est aussi dans le texte —, venons-en à cet aspect du message : peuple de prêtres. « Si vous entendez ma voix et gardez mon alliance, vous serez ma part personnelle parmi tous les peuples — puisque c’est à moi qu’appartient toute la terre — et vous serez pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte. » Pour faire de ce grain de poussière un paradis.
Notez bien : l’écoute de la parole de Dieu transmise par Moïse est essentielle, mais ce qui débouche sur la constitution d’un peuple de prêtre, c’est que cette écoute débouche sur la mise en œuvre de l’Alliance scellée : « si vous entendez ma voix et gardez mon alliance ». Parole prêchée et reçue. Cela vaut, rappelez-vous, ici et maintenant : vous, ici et maintenant, « si vous entendez ma voix et gardez mon alliance, vous serez ma part parmi tous les peuples — puisque c’est à moi qu’appartient toute la terre — et vous serez pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte ». Pour faire de ce grain de poussière un paradis.
Où l’on découvre aussi le sens de l’élection d’Israël, puisque c’est de cela qu’il s’agit — à condition toutefois de bien s’entendre sur ce que cela signifie — : « l’élection » en question, qui nous concerne aussi — aujourd’hui même, ici et maintenant — n’a pas pour fonction de déboucher sur quelque auto-contemplation de soi par soi-même, individuel ou collectif ! Remarquez en effet la contradiction apparente : « vous serez ma part parmi tous les peuples — puisque c’est à moi qu’appartient toute la terre ». Toute la terre ou un peuple ? Mais,… les deux !
Le peuple est appelé pour servir. Appelé pour tous les peuples parce que tous les peuples appartiennent à Dieu. Choisi par appel, pour servir. Cela concerne Israël au sens strict en premier lieu, premier peuple de Dieu. Cela concerne chacun de nous ici et maintenant si nous entendons sa voix. C’est le sens de cet ici et maintenant. C’est aussi ce que nous rappelle le texte de Matthieu (texte de l’Évangile de ce jour : Mt 9, 35 – 10, 8) sur l’envoi des disciples. Pour faire de ce grain de poussière un paradis.
Voilà les choses posées. Dieu a libéré Israël, nous a libérés — « je vous ai portés sur des ailes d’aigle et vous ai fait arriver jusqu’à moi » — pour nous conduire au désert au pied de la montagne de la révélation d’où résonne sa parole — ici et maintenant.
Voilà une parole transmise « dans l’épaisseur de la nuée » à Moïse, qui la communique au peuple par l’intermédiaire des « anciens du peuple » (v. 7). Et le peuple qui s’engage dans l’Alliance qui scelle cette parole est par là-même peuple pour les autres. C’est nous, ici et maintenant. On voit que Dieu procède par cercles pour accomplir son projet. Mt 9, 5-6 : “allez vers la maison d'Israël”, dit Jésus. Le cercle de la prophétie et de la parole transmise, puis le cercle qui la recevant l’accepte, la croit, et qui devient par là le cercle du sacerdoce universel des croyants, voués au reste des peuples, car toute la terre appartient au Seigneur.
Le texte poursuit : « Tout le peuple répondit, unanime : “Tout ce que le SEIGNEUR a dit, nous le mettrons en pratique.” » Eh bien, cela, c’est ici et maintenant que cela nous est à nouveau proposé. Chacun d’entre nous est à présent face à Dieu, ici et maintenant. À nous de commencer à mettre son enseignement en pratique, pour enseigner, les baptisant, à toutes les nations à observer tout ce que je vous ai prescrit (Mt 28).
« Tout le peuple répondit, unanime: “Tout ce que le SEIGNEUR a dit, nous le mettrons en pratique.” Et Moïse rapporta au SEIGNEUR les paroles du peuple ». C’est une prière de présentation devant Dieu de l’engagement du peuple… — Seigneur, tu as entendu la voix intérieure de chacun, ici et maintenant. Reçois notre engagement et sois-nous toi-même en aide.
Psaume 100 :
36 Voyant les foules, Jésus fut pris de pitié pour elles, parce qu’elles étaient harassées et prostrées comme des brebis qui n’ont pas de berger.37 Alors il dit à ses disciples : "La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux ;
38 priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson."
1 Ayant fait venir ses douze disciples, Jésus leur donna autorité sur les esprits impurs, pour qu’ils les chassent et qu’ils guérissent toute maladie et toute infirmité.
[…]
5 Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes: "Ne prenez pas le chemin des païens et n’entrez pas dans une ville de Samaritains ;
6 allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël.
7 En chemin, proclamez que le Règne des cieux s’est approché.
8 Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.
Exode 19, 1-9
1 Le troisième mois après leur sortie du pays d’Egypte, aujourd’hui même, les fils d’Israël arrivèrent au désert du Sinaï.
2 Ils partirent de Refidim, arrivèrent au désert du Sinaï et campèrent dans le désert. — Israël campa ici, face à la montagne,
3 mais Moïse monta vers Dieu. Le SEIGNEUR l’appela de la montagne en disant: "Tu diras ceci à la maison de Jacob et tu transmettras cet enseignement aux fils d’Israël :
4 Vous avez vu vous-mêmes ce que j’ai fait à l’Egypte, comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle et vous ai fait arriver jusqu’à moi.
5 Et maintenant, si vous entendez ma voix et gardez mon alliance, vous serez ma part personnelle parmi tous les peuples — puisque c’est à moi qu’appartient toute la terre —
6 et vous serez pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte. Telles sont les paroles que tu diras aux fils d’Israël."
7 Moïse vint ; il appela les anciens du peuple et leur exposa toutes ces paroles, ce que le SEIGNEUR lui avait ordonné.
8 Tout le peuple répondit, unanime : "Tout ce que le SEIGNEUR a dit, nous le mettrons en pratique." Et Moïse rapporta au SEIGNEUR les paroles du peuple.
9 Le SEIGNEUR dit à Moïse : "Voici, je vais arriver jusqu’à toi dans l’épaisseur de la nuée, afin que le peuple entende quand je parlerai avec toi et qu’en toi aussi, il mette sa foi à jamais." Et Moïse transmit au SEIGNEUR les paroles du peuple.
*
On est au troisième mois après l’Exode, c'est-à-dire, précise le texte, « ce jour-ci » et ici… Temps infime dans un espace infime.
Espace infime… L’astronome Carl Sagan écrit (dans son livre Un point bleu pâle — référence à une photo prise par la sonde Voyager 1 du bout du système solaire où la Terre apparaît comme un point bleu pâle minuscule) : “Pensez […] à ce point. C’est là. C’est notre foyer. C’est nous. Dessus, tous ceux que vous aimez, tous ceux que vous connaissez, tous ceux dont vous avez entendu parler, tous les êtres humains qui aient jamais existé, ont vécu leur vie. […] Pensez aux rivières de sang répandues par tous ces généraux et empereurs pour que, dans la gloire et le triomphe, ils puissent devenir momentanément les maîtres d’une fraction d’un point.”
La photo rend cette réalité frappante, cette réalité que l’on connaissait déjà : “Je vis avec une précision hallucinante la Terre se réduire à un simple point, prendre pour ainsi dire les dimensions d'un zéro, et je compris, ce que je savais depuis toujours, qu'il était inutile et ridicule de s'agiter et de souffrir […] sur un espace aussi minuscule et aussi irréel” (Emil Cioran, Cahiers, p. 71).
Ce que l’on a toujours su, c’est que sur ce point insignifiant en regard de l’immensité incommensurable de l'univers, la seule sagesse est de refuser de ne pas aimer. Eh bien c’est ce que, dans un point si infime du temps qu’il se réduit à un simple instant, “ce jour-ci”, nous enseigne ce qui est révélé à Moïse.
“Aujourd’hui même” (selon une autre traduction - tob) le peuple des enfants d’Israël arrive au désert du Sinaï pour recevoir la loi de Dieu. Aujourd’hui, nous voilà devant Dieu pour recevoir sa parole. Cet aujourd’hui nous concerne aussi.
Aujourd’hui même, ici et maintenant. Le texte continue en effet ainsi : « les enfants d’Israël arrivèrent au désert du Sinaï. Ils partirent de Refidim, arrivèrent au désert du Sinaï et campèrent dans le désert. — Israël campa ici, face à la montagne. »
Nous voilà donc, dans l'infime ici et maintenant de l'humanité, devant Dieu pour recevoir sa parole. Et comment est-ce que cela va se faire ? Israël campa ici, face à la montagne, mais Moïse monta vers Dieu. Porte-parole de Dieu. C’est ainsi que Dieu parle. Comment entendront-ils si personne ne prêche ? demande de même Paul aux Romains.
Nous voilà donc ici et maintenant dans le désert où Dieu se révèle via des mots humains. Entendrons-nous sa voix ? Comment parle-t-il ? Ici, on est dans le mystère de la relation avec lui : « Je vais arriver jusqu’à toi dans l’épaisseur de la nuée, afin que le peuple entende quand je parlerai avec toi » — nous l’avons entendu. Ici, dans cette écoute, se constitue un peuple de prêtres.
Avant d’en venir à cet aspect central des choses, un dernier mot sur la question du porte-parole, Moïse avant tout, mais aussi « le prophète comme lui » (Dt 18, 15 et 18) promis pour la suite des temps, à savoir — sans parler de la parole prophétique et créatrice devenue chair en Jésus qui vient naturellement avant tout — aussi tout vrai porte parole.
Où, s’il n’est pas prescrit d’accepter n’importe quoi sous prétexte de titre reconnu, il est cependant préférable de ne pas chercher des poux dans la tête des porte-parole de Dieu. La parole de Dieu vient par des bouches humaines, avec tout ce qu’elles sont — à savoir, pas forcément parfaites ! Même s’il parle aussi de bien d’autres façons, ce que rappelle le Ps 19 (v. 1-4) : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue céleste annonce l’œuvre de ses mains. Le jour en donne instruction au jour, la nuit en donne connaissance à la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles, leur voix n’est pas entendue ».
Pareillement, dans notre texte de l’Exode, “voici, je vais arriver jusqu’à toi dans l’épaisseur de la nuée, dit Dieu à Moïse”. Cela concerne en premier lieu Moïse (“afin que le peuple entende quand je parlerai avec toi et qu’en toi aussi, Moïse, il mette sa foi à jamais”), comme dans l’Evangile que nous avons lu, cela concerne en premier lieu Israël (Mt 9, 5-6), auquel sont envoyés les douze dotés comme Moïse d'une autorité, attestée par des signes, que n'auront pas leurs successeurs.
Car cela précisé — c’est aussi dans le texte —, venons-en à cet aspect du message : peuple de prêtres. « Si vous entendez ma voix et gardez mon alliance, vous serez ma part personnelle parmi tous les peuples — puisque c’est à moi qu’appartient toute la terre — et vous serez pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte. » Pour faire de ce grain de poussière un paradis.
Notez bien : l’écoute de la parole de Dieu transmise par Moïse est essentielle, mais ce qui débouche sur la constitution d’un peuple de prêtre, c’est que cette écoute débouche sur la mise en œuvre de l’Alliance scellée : « si vous entendez ma voix et gardez mon alliance ». Parole prêchée et reçue. Cela vaut, rappelez-vous, ici et maintenant : vous, ici et maintenant, « si vous entendez ma voix et gardez mon alliance, vous serez ma part parmi tous les peuples — puisque c’est à moi qu’appartient toute la terre — et vous serez pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte ». Pour faire de ce grain de poussière un paradis.
Où l’on découvre aussi le sens de l’élection d’Israël, puisque c’est de cela qu’il s’agit — à condition toutefois de bien s’entendre sur ce que cela signifie — : « l’élection » en question, qui nous concerne aussi — aujourd’hui même, ici et maintenant — n’a pas pour fonction de déboucher sur quelque auto-contemplation de soi par soi-même, individuel ou collectif ! Remarquez en effet la contradiction apparente : « vous serez ma part parmi tous les peuples — puisque c’est à moi qu’appartient toute la terre ». Toute la terre ou un peuple ? Mais,… les deux !
Le peuple est appelé pour servir. Appelé pour tous les peuples parce que tous les peuples appartiennent à Dieu. Choisi par appel, pour servir. Cela concerne Israël au sens strict en premier lieu, premier peuple de Dieu. Cela concerne chacun de nous ici et maintenant si nous entendons sa voix. C’est le sens de cet ici et maintenant. C’est aussi ce que nous rappelle le texte de Matthieu (texte de l’Évangile de ce jour : Mt 9, 35 – 10, 8) sur l’envoi des disciples. Pour faire de ce grain de poussière un paradis.
Voilà les choses posées. Dieu a libéré Israël, nous a libérés — « je vous ai portés sur des ailes d’aigle et vous ai fait arriver jusqu’à moi » — pour nous conduire au désert au pied de la montagne de la révélation d’où résonne sa parole — ici et maintenant.
Voilà une parole transmise « dans l’épaisseur de la nuée » à Moïse, qui la communique au peuple par l’intermédiaire des « anciens du peuple » (v. 7). Et le peuple qui s’engage dans l’Alliance qui scelle cette parole est par là-même peuple pour les autres. C’est nous, ici et maintenant. On voit que Dieu procède par cercles pour accomplir son projet. Mt 9, 5-6 : “allez vers la maison d'Israël”, dit Jésus. Le cercle de la prophétie et de la parole transmise, puis le cercle qui la recevant l’accepte, la croit, et qui devient par là le cercle du sacerdoce universel des croyants, voués au reste des peuples, car toute la terre appartient au Seigneur.
Le texte poursuit : « Tout le peuple répondit, unanime : “Tout ce que le SEIGNEUR a dit, nous le mettrons en pratique.” » Eh bien, cela, c’est ici et maintenant que cela nous est à nouveau proposé. Chacun d’entre nous est à présent face à Dieu, ici et maintenant. À nous de commencer à mettre son enseignement en pratique, pour enseigner, les baptisant, à toutes les nations à observer tout ce que je vous ai prescrit (Mt 28).
« Tout le peuple répondit, unanime: “Tout ce que le SEIGNEUR a dit, nous le mettrons en pratique.” Et Moïse rapporta au SEIGNEUR les paroles du peuple ». C’est une prière de présentation devant Dieu de l’engagement du peuple… — Seigneur, tu as entendu la voix intérieure de chacun, ici et maintenant. Reçois notre engagement et sois-nous toi-même en aide.
Psaume 100 :
« Acclamez le SEIGNEUR, terre entière ;
servez le SEIGNEUR avec joie ; entrez devant lui avec allégresse.
Reconnaissez que le SEIGNEUR est Dieu. Il nous a faits et nous sommes à lui, son peuple et le troupeau de son pâturage.
Entrez par ses portes en rendant grâce, dans ses parvis en le louant ; célébrez-le, bénissez son nom.
Car le SEIGNEUR est bon : sa fidélité est pour toujours, et sa loyauté s’étend d’âge en âge. »
(Textes du jour : Exode 19, 1-9 ; Ps 100 ; Romains 5, 6-10 ; Matthieu 9, 36 - 10, 8)
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