Jean 9
Les disciples voulaient savoir si c'est parce que lui a péché ou parce que ses parents ont péché que l'homme — qui au fond nous représente tous — est né aveugle. Ce serait lui qui aurait péché ? Avant de naître ?… Puisqu’il est né aveugle ! Selon une légende juive, l'enfant connaît, avant de naître, tous les secrets de la Torah, tous les mystères du monde. À la naissance, un ange lui ferme du doigt la bouche pour qu'il oublie tout ce qu'il sait. Le petit sillon qu'on a sous le nez est la marque du doigt de l'ange. Alors, l'homme — qui nous représente tous —, aurait-il péché avant de naître ?… Comment savoir après le passage du doigt de l’ange !? Alors ses parents ? La réponse de Jésus sera : là n'est pas la question.
Pas de raisons qui puissent expliquer l'infirmité, la maladie, la souffrance, bref, toutes les formes de l’inconvénient d’être né. La souffrance de l’aveugle est incompréhensible. Il n'y a pas à chercher d'explication morale, par le péché collectif (ses parents) ou personnel (lui-même). Il n'est pas de raisons non plus qui expliqueraient sa guérison : l'accomplissement en cet homme des œuvres de Dieu (v. 3) n'explique pas plus le pourquoi de la grâce que sa souffrance ne trouve d'explication dans une faute — ou autre chose de ce genre. L'aveugle-né le sait bien : il est au bénéfice d'une guérison qui ne peut que lui arracher un « pourquoi moi ? » Il se contentera de constater « j'étais aveugle, maintenant je vois » (v. 25).
Dès l'abord, Jésus soulignait sa cécité par la « méthode » choisie pour guérir l'aveugle : il commence par lui couvrir les yeux de boue. Pour le moins peu clair !
S'il avait voulu insister sur l'aveuglement, il ne s'y serait pas pris autrement : les yeux pleins de boue… Mais en même temps, le geste rappelle la Genèse, l'homme fait de la terre. Car c'est un acte de création que va opérer Jésus en créant la vue de l'aveugle, en commençant par lui recouvrir les yeux de boue.
Puis il l'envoie se laver, au bassin de Siloé, c’est-à-dire de l'Envoyé (il faut comprendre au mikvé de Siloé — équivalent, dans le judaïsme, de ce qu’on appellerait « baptistère »).
Le texte a tenu à donner le nom du bassin rituel, Siloé, et à le traduire : Envoyé. Double signification du terme Envoyé/Siloé : concernant Jésus, et, avec l’homme, nous… « Tant qu’il fait jour, il nous faut travailler aux œuvres de celui qui m’a envoyé ». Il nous faut travailler aux œuvres de Dieu. Reprise de : « pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui ! » Dans l’Évangile de Jean, il s'agit par œuvres non pas tant de miracles (ils sont appelés signes dans l’Évangile de Jean) que de l'observance de l'enseignement biblique, avec sa valeur pour la réparation du monde : tikun ‘olam en hébreu — dans le judaïsme observer le moindre précepte de la Torah c’est commencer à réparer le monde, ce monde abîmé : tikun ‘olam, réparation du monde. C’est là la volonté de Dieu, ses œuvres — c’est là ce qui est appelé à se manifester dans l’homme aveugle.
Quelques citations de ce même Évangile : « Les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé » (Jn 5, 36). Ou : « Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi » (Jn 10, 25). Ou encore : « Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas. Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces œuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père. » (Jn 10, 37-38)
Jésus a observé pleinement ce que son Père prescrit, pleine observance requise de nous aussi, qui nous voulons ses disciples : « qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais », et même, précise Jésus, — pour la réparation du monde — « il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père » (Jn 14, 12). Pour la réparation du monde, et en toute humilité (la pleine observance de Jésus n'est pas nôtre !), pas comme de vains coups d'éclat.
Ainsi, « tant qu’il fait jour, il nous faut travailler aux œuvres de celui qui m’a envoyé ». L’Envoyé est d’abord Jésus… « Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Mais en lui, sont envoyés aussi celles et ceux qui le suivent : « vous êtes la lumière du monde » (Mt 5, 14). Pour cela, dit-il à l’aveugle, va te laver au mikvé de l’Envoyé.
En d’autres termes, en celui qui est l’Envoyé, Jésus, nous sommes aussi envoyés, comme lui, pour accomplir, certes à notre humble mesure, ce que prescrit celui qui a envoyé Jésus, qui nous envoie à notre tour : « comme le père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie », dira le Ressuscité à ses disciples (Jn 20, 21).
La question « Rabbi, qui a péché pour qu’il soit né aveugle, lui ou ses parents ? » renvoie à deux approches communes dans le judaïsme d’alors : l’idée est que nous provenons du monde divin — « en Adam », l'humain primordial, ou « avec Adam ». En Adam : est-ce ses parents qui ont péché ? Avec Adam, est-ce l’aveugle lui-même — avant de naître ?
Autrement dit, d’une façon ou d’une autre nous sommes, dans nos vies temporelles et blessées, comme en exil, en exil loin de Dieu, appelés à revenir : « nous venons de lui — et il nous appelle à lui ». Revenir à lui comme par une nouvelle création — « si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création » (2 Co 5, 17) —, création comme reprise de celle de Genèse, avec la poussière du sol, cette glaise façonnée par la parole divine.
La salive divine de la bouche de celui qui parle la parole créatrice devenue chair en lui (cf. Jn 1, 14) fait à nouveau cette glaise avec laquelle il crée à nouveau — aujourd'hui l'organe de la lumière, la vue —, cela passant par le lavement au bassin de Siloé, l’Envoyé, pour devenir dans le souffle de l'Esprit. Le Ressuscité soufflera sur ses disciples : « recevez l'Esprit saint » (Jn 20, 22), comme à la première création. Nous voilà ainsi à notre tour envoyés avec l’aveugle — pour découvrir que notre exil en ce monde est appelé à être mission pour ce monde : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions » (Ep 2, 10).
Jésus vient en ce monde d'auprès du Père qui l’envoie pour accomplir une œuvre faite d'obéissance à son commandement, obéissance jusqu’à la mort, la mort de la croix. Nous devenons en lui des envoyés à notre tour pour accomplir à notre tour, même à notre faible mesure, ce que prescrit le Père, ses œuvres, tant qu’il fait jour — dans le temps bref qui nous est imparti. Ce qui peut être accompli quand il fait jour ne peut plus l’être lorsque la nuit de ce monde rend aveugles les yeux de notre esprit…
Bienheureux celles et ceux dont la relation avec Dieu est d’être guidés en aveugles par sa seule promesse, partant en aveugles vers sa « lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir » (1 Ti 6, 16). Bienheureux celles et ceux dont la promesse de Dieu a couvert les yeux de la boue de la création nouvelle, les plaçant sur le chemin de Siloé, le chemin de l'Envoyé de lumière, lumière du monde.
C'est là le jugement que porte Jésus dans le monde : que ceux qui voient deviennent aveugles, afin de voir, car il n'est pas de lumière suffisante dans nos sagesses, par lesquelles nous prétendons voir, fût-ce notre sagesse religieuse : Dieu ne les a-t-il pas frappées de folie (1 Co 1, 20) ?
Tel est le jugement : « que ceux qui ne voient pas voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles. » Alors apparaît le sens de notre présence en ce monde qui est aussi fait de douleurs incompréhensibles, comme d’être aveugle-né : nous sommes envoyés à notre tour, par l'Envoyé de lumière, lumière du monde (Jn 9, 5), pour que, tant que dure le jour, quelque chose de lui soit manifesté en nous, lumière du monde à notre tour (Mt 5, 14). Notre exil dans un monde de souffrance et de nuit devient mission, envoi. « pour que les œuvres de Dieu soient manifestées […]. Tant qu’il fait jour, il nous faut travailler aux œuvres de celui qui m’a envoyé, dit Jésus : la nuit vient où personne ne peut travailler. »
(Textes du jour : 1 Samuel 16, 1-13 ; Psaume 23 ; Éphésiens 5, 8-14 ; Jean 9, 1-41)
1 En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance.
2 Ses disciples lui posèrent cette question : "Rabbi, qui a péché pour qu’il soit né aveugle, lui ou ses parents ?"
3 Jésus répondit : "Ni lui, ni ses parents. Mais pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui !
4 Tant qu’il fait jour, il nous faut travailler aux œuvres de celui qui m’a envoyé : la nuit vient où personne ne peut travailler ;
5 aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde."
6 Ayant ainsi parlé, Jésus cracha à terre, fit de la boue avec la salive et l’appliqua sur les yeux de l’aveugle ;
7 et il lui dit : "Va te laver au bassin de Siloé" — ce qui signifie Envoyé. L’aveugle y alla, il se lava et, à son retour, il voyait.
[…]
35 Jésus […] lui dit : "Crois-tu, toi, au Fils de l’homme ?"
36 Et lui de répondre : "Qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ?"
37 Jésus lui dit : "Eh bien ! Tu l’as vu, c’est celui qui te parle."
38 L’homme dit : "Je crois, Seigneur" et il se prosterna devant lui.
39 Et Jésus dit alors : "C’est pour un jugement que je suis venu dans le monde, pour que ceux qui ne voyaient pas voient, et que ceux qui voyaient deviennent aveugles."
*
Les disciples voulaient savoir si c'est parce que lui a péché ou parce que ses parents ont péché que l'homme — qui au fond nous représente tous — est né aveugle. Ce serait lui qui aurait péché ? Avant de naître ?… Puisqu’il est né aveugle ! Selon une légende juive, l'enfant connaît, avant de naître, tous les secrets de la Torah, tous les mystères du monde. À la naissance, un ange lui ferme du doigt la bouche pour qu'il oublie tout ce qu'il sait. Le petit sillon qu'on a sous le nez est la marque du doigt de l'ange. Alors, l'homme — qui nous représente tous —, aurait-il péché avant de naître ?… Comment savoir après le passage du doigt de l’ange !? Alors ses parents ? La réponse de Jésus sera : là n'est pas la question.
Pas de raisons qui puissent expliquer l'infirmité, la maladie, la souffrance, bref, toutes les formes de l’inconvénient d’être né. La souffrance de l’aveugle est incompréhensible. Il n'y a pas à chercher d'explication morale, par le péché collectif (ses parents) ou personnel (lui-même). Il n'est pas de raisons non plus qui expliqueraient sa guérison : l'accomplissement en cet homme des œuvres de Dieu (v. 3) n'explique pas plus le pourquoi de la grâce que sa souffrance ne trouve d'explication dans une faute — ou autre chose de ce genre. L'aveugle-né le sait bien : il est au bénéfice d'une guérison qui ne peut que lui arracher un « pourquoi moi ? » Il se contentera de constater « j'étais aveugle, maintenant je vois » (v. 25).
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Dès l'abord, Jésus soulignait sa cécité par la « méthode » choisie pour guérir l'aveugle : il commence par lui couvrir les yeux de boue. Pour le moins peu clair !
S'il avait voulu insister sur l'aveuglement, il ne s'y serait pas pris autrement : les yeux pleins de boue… Mais en même temps, le geste rappelle la Genèse, l'homme fait de la terre. Car c'est un acte de création que va opérer Jésus en créant la vue de l'aveugle, en commençant par lui recouvrir les yeux de boue.
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Puis il l'envoie se laver, au bassin de Siloé, c’est-à-dire de l'Envoyé (il faut comprendre au mikvé de Siloé — équivalent, dans le judaïsme, de ce qu’on appellerait « baptistère »).
Le texte a tenu à donner le nom du bassin rituel, Siloé, et à le traduire : Envoyé. Double signification du terme Envoyé/Siloé : concernant Jésus, et, avec l’homme, nous… « Tant qu’il fait jour, il nous faut travailler aux œuvres de celui qui m’a envoyé ». Il nous faut travailler aux œuvres de Dieu. Reprise de : « pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui ! » Dans l’Évangile de Jean, il s'agit par œuvres non pas tant de miracles (ils sont appelés signes dans l’Évangile de Jean) que de l'observance de l'enseignement biblique, avec sa valeur pour la réparation du monde : tikun ‘olam en hébreu — dans le judaïsme observer le moindre précepte de la Torah c’est commencer à réparer le monde, ce monde abîmé : tikun ‘olam, réparation du monde. C’est là la volonté de Dieu, ses œuvres — c’est là ce qui est appelé à se manifester dans l’homme aveugle.
Quelques citations de ce même Évangile : « Les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé » (Jn 5, 36). Ou : « Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi » (Jn 10, 25). Ou encore : « Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas. Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces œuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père. » (Jn 10, 37-38)
Jésus a observé pleinement ce que son Père prescrit, pleine observance requise de nous aussi, qui nous voulons ses disciples : « qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais », et même, précise Jésus, — pour la réparation du monde — « il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père » (Jn 14, 12). Pour la réparation du monde, et en toute humilité (la pleine observance de Jésus n'est pas nôtre !), pas comme de vains coups d'éclat.
Ainsi, « tant qu’il fait jour, il nous faut travailler aux œuvres de celui qui m’a envoyé ». L’Envoyé est d’abord Jésus… « Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Mais en lui, sont envoyés aussi celles et ceux qui le suivent : « vous êtes la lumière du monde » (Mt 5, 14). Pour cela, dit-il à l’aveugle, va te laver au mikvé de l’Envoyé.
En d’autres termes, en celui qui est l’Envoyé, Jésus, nous sommes aussi envoyés, comme lui, pour accomplir, certes à notre humble mesure, ce que prescrit celui qui a envoyé Jésus, qui nous envoie à notre tour : « comme le père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie », dira le Ressuscité à ses disciples (Jn 20, 21).
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La question « Rabbi, qui a péché pour qu’il soit né aveugle, lui ou ses parents ? » renvoie à deux approches communes dans le judaïsme d’alors : l’idée est que nous provenons du monde divin — « en Adam », l'humain primordial, ou « avec Adam ». En Adam : est-ce ses parents qui ont péché ? Avec Adam, est-ce l’aveugle lui-même — avant de naître ?
Autrement dit, d’une façon ou d’une autre nous sommes, dans nos vies temporelles et blessées, comme en exil, en exil loin de Dieu, appelés à revenir : « nous venons de lui — et il nous appelle à lui ». Revenir à lui comme par une nouvelle création — « si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création » (2 Co 5, 17) —, création comme reprise de celle de Genèse, avec la poussière du sol, cette glaise façonnée par la parole divine.
La salive divine de la bouche de celui qui parle la parole créatrice devenue chair en lui (cf. Jn 1, 14) fait à nouveau cette glaise avec laquelle il crée à nouveau — aujourd'hui l'organe de la lumière, la vue —, cela passant par le lavement au bassin de Siloé, l’Envoyé, pour devenir dans le souffle de l'Esprit. Le Ressuscité soufflera sur ses disciples : « recevez l'Esprit saint » (Jn 20, 22), comme à la première création. Nous voilà ainsi à notre tour envoyés avec l’aveugle — pour découvrir que notre exil en ce monde est appelé à être mission pour ce monde : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions » (Ep 2, 10).
Jésus vient en ce monde d'auprès du Père qui l’envoie pour accomplir une œuvre faite d'obéissance à son commandement, obéissance jusqu’à la mort, la mort de la croix. Nous devenons en lui des envoyés à notre tour pour accomplir à notre tour, même à notre faible mesure, ce que prescrit le Père, ses œuvres, tant qu’il fait jour — dans le temps bref qui nous est imparti. Ce qui peut être accompli quand il fait jour ne peut plus l’être lorsque la nuit de ce monde rend aveugles les yeux de notre esprit…
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Bienheureux celles et ceux dont la relation avec Dieu est d’être guidés en aveugles par sa seule promesse, partant en aveugles vers sa « lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir » (1 Ti 6, 16). Bienheureux celles et ceux dont la promesse de Dieu a couvert les yeux de la boue de la création nouvelle, les plaçant sur le chemin de Siloé, le chemin de l'Envoyé de lumière, lumière du monde.
C'est là le jugement que porte Jésus dans le monde : que ceux qui voient deviennent aveugles, afin de voir, car il n'est pas de lumière suffisante dans nos sagesses, par lesquelles nous prétendons voir, fût-ce notre sagesse religieuse : Dieu ne les a-t-il pas frappées de folie (1 Co 1, 20) ?
Tel est le jugement : « que ceux qui ne voient pas voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles. » Alors apparaît le sens de notre présence en ce monde qui est aussi fait de douleurs incompréhensibles, comme d’être aveugle-né : nous sommes envoyés à notre tour, par l'Envoyé de lumière, lumière du monde (Jn 9, 5), pour que, tant que dure le jour, quelque chose de lui soit manifesté en nous, lumière du monde à notre tour (Mt 5, 14). Notre exil dans un monde de souffrance et de nuit devient mission, envoi. « pour que les œuvres de Dieu soient manifestées […]. Tant qu’il fait jour, il nous faut travailler aux œuvres de celui qui m’a envoyé, dit Jésus : la nuit vient où personne ne peut travailler. »
(Textes du jour : 1 Samuel 16, 1-13 ; Psaume 23 ; Éphésiens 5, 8-14 ; Jean 9, 1-41)
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