Ésaïe 60 : 1-11 ; Psaume 126 ; Philippiens 1 : 4-11 ; Luc 3, 1-6
Luc 3, 1-6
Jean proclamait un baptême de conversion. Il est une question que l’on se pose peu, à la lecture de cela, tellement il nous semble évident que l’on sait de quoi il s’agit. Et pourtant, si on s’y arrête — proclamer un baptême de conversion : qu’est que cela peut bien signifier ?
Il y avait une pratique baptismale dans le judaïsme du premier siècle, et qui existe toujours : c’est celle qui accompagne la conversion d’une famille au judaïsme. Lorsqu’une famille se convertit au judaïsme, tous ses membres sont baptisés : les hommes sont circoncis, et tous sont baptisés, hommes, femmes, enfants. Ceux qui naissent après cette conversion ne sont jamais baptisés : les garçons sont circoncis, et, estime-t-on, tous et toutes ont été baptisés lors du baptême collectif des parents, ou grands-parents, aïeuls, etc.
On trouve trace de cette pratique dans l’Église primitive, et notamment chez Paul écrivant aux Corinthiens que les enfants nés d’un parent croyant sont « saints ». La même idée, avec les mêmes termes, est derrière. L’appartenance à la communauté confère une participation à la sainteté du Dieu qui s’est allié avec elle. Ce qui est symbolisé, lors de l’entrée de la famille dans la communauté, par ce baptême communautaire. « Vos enfants sont saints », dit Paul aux Corinthiens, auxquels il dit aussi qu’il n’a pas voulu multiplier les baptêmes.
« Vos enfants sont saints ». Une conviction, qui si elle atteste la légitimité du baptême des enfants, est aussi fort proche du risque que souligne Jean prêchant un baptême de conversion au bord du Jourdain. Rappelons-nous qu’il récuse la prétention de ses auditeurs de se réclamer d’Abraham pour se dire ipso facto purs ou saints (v. 8) : « Produisez donc des fruits dignes de la repentance, et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham. »
Ayant dit tout cela, on situe mieux ce qu’il en est de ce baptême de conversion.
Conversion. C’est un mot que l’on peut traduire aussi par « repentir », ou, selon ce mot anglais devenu commun, « repentance ». Suivant le latin, le Moyen Âge disait « pénitence ». Autant de traductions approximatives de ce qui est littéralement « changement d’intelligence ». Jean prêchait un baptême de «changement d’intelligence», autrement dit « changement de compréhension ».
Le terme grec traduit le mot hébreu « retour » : retour à Dieu, dans le signe du retour de Babylone à Jérusalem, retour qui supposait la traversée du Jourdain — où Jean baptise. Retour donc de notre exil loin de Dieu — à Babylone. Si le retour géographique à déjà eu lieu, lors du retour d’exil, il reste à l’accomplir de façon spirituelle, à accomplir ce qu’il signifie : retour à Dieu.
À ce point, ayant vu la façon dont se comprenait le baptême — purification, au passage du paganisme — Babylone — à la sainteté de la communauté de l’Alliance — Jérusalem —, on comprend le sens de ce baptême de retour, de retour à Dieu, dans un changement d’intelligence, un changement de compréhension : vous pensez que le baptême est le rite qui vous a purifiés, ou plus précisément, qui a symbolisé votre purification ?
Quel que soit l’âge où le baptême vous a été administré, ce signe de votre venue à cette pureté qui est d’appartenir à la communauté d’Abraham (« vous rendez vos prosélytes pires que vous », dira de même Jésus) ; et ici cela nous concerne aussi, concernant la communauté ecclésiale — si vous pensez que le baptême vous a acquis une garantie… Si vous pensez cela, eh bien ! vous vous trompez vous-mêmes, dit Jean. Changez votre compréhension.
On n’est jamais assez bien purifié, même si on est le peuple avec lequel Dieu s’est allié.
Alors Jean va un peu plus loin avec son baptême de retour à Dieu, de conversion, ou repentance, changement d’intelligence en vue du pardon des péchés. Ce sont vos péchés qui vous éloignent de moi, dit Dieu. Vous qui prétendez être purs, qui l’avez symbolisé lors de votre entrée dans l’Alliance. Vous avez bel et bien besoin de confesser, de reconnaître que vous êtes impurs.
C’est le nouveau sens que prend le baptême avec la prédication de Jean. C’est pour cela que Jean sera tellement gêné à l’idée de baptiser Jésus. Et Jésus qui dit : « laisse faire » ! Non pas que Jésus soit pécheur à l’instar des autres ! Mais il se solidarise avec les autres, nous autres.
Mais du coup, aussi, on voit bien le sens du baptême de conversion, de repentance, de changement d’intelligence qui est celui de Jean, et c’est là que cela nous concerne tous. Si on veut comprendre le message de Jean, changer nos intelligences, vivre ce que Jésus y a vécu pour nous, il nous faut savoir que lorsque nous demandons le baptême pour nous ou pour nos enfants, nous sommes avant tout en train de dire que nous sommes des pécheurs, que nous reconnaissons que nous et nos enfants sommes des pécheurs — et de nous solidariser avec tous.
Depuis Jean, nous devons savoir que c’est cela que nous reconnaissons. Demander un baptême pour soi ou pour ses enfants, c’est dire, à moins de devoir encore écouter Jean et changer encore son intelligence —, c’est dire : je suis un pécheur, moi et les miens, comme tout le monde ; ou en d’autres termes, je n’ai rien, moi et les miens, de brillant, dont je puisse me prévaloir devant Dieu, comme tout le monde dont je suis ipso facto solidaire.
Alors évidemment — et ce n’est pas pour rien que cela se passe dans le désert —, pour Jean, dire cela, c’est « prêcher dans le désert » !
Et pourtant, il ne faut pas se faire d’illusions : la venue du salut de Dieu est à ce prix. Dieu ne sauve que des pécheurs. Et ici la tortuosité — vous savez : « rendez droits ses sentiers », dit Jean — la tortuosité ne consiste pas à se savoir tordu, mais à se prétendre droit.
Reconnaître être tordu est le premier pas pour être redressé. Se prétendre droit est le meilleur moyen de ne pas l’être, et de rester tordu. « Rendez droits ses sentiers ». Et comment la tortuosité est-elle redressée ? De la façon suivante : toute montagne, ou même colline — ou même taupinière, pourrait-on ajouter —, tout ce qui se prétend au-dessus des autres. Tout cela sera abaissé. Cela veut dire : humilité. Le salut de Dieu, c’est-à-dire la paix, est établi ainsi, et ne l’est pas autrement.
Alors, comment le salut de Dieu, qui naît avec la paix de Noël, qui naît tout petit avec l’enfant de la crèche — comment ce salut qui naît dans l’humilité peut-il venir sur la terre ?
Si l’Avent est l’attente du Christ, si l’attente du Christ consiste à aplanir ses sentiers, comme le prêche le Baptiste, qu’est-ce qu’il peut en être de notre attente du Christ ?
Jean proclame un baptême de changement d’intelligence pour préparer la venue du Seigneur, la venue de celui qui amène le salut de Dieu en venant tout petit à Noël. C’est ainsi que tous verront le salut de Dieu, et qu’il faudra donc bien vivre ensemble pour que règne sur la terre la paix de Noël.
Sinon, et si le souvenir de notre baptême n’est pas aussi le rappel de la nécessité de ce changement d’intelligence, de la reconnaissance concrète de ce que pécheurs, même à petite mesure, nous pouvons être des obstacles à la venue du salut de Dieu ; si nous n’avons pas changé notre compréhension des choses au point de reconnaître que tortueux, nous avons donc besoin d’être redressés, alors Noël risque de ne rester pour nous qu’une affaire tristement consumériste.
Mais nous le savons, Noël est aussi autre chose, et si nous l’avons compris, si notre intelligence se tourne vers l'humilité et entend la parole de Jean Baptiste, alors, Dieu peut être notre consolateur. N’ayons pas peur de venir à celui qui vient à nous comme un enfant pour nous donner sa paix, sans rien nous demander ; que, ravins ou montagnes, nous confessions être impuissants devant notre propre tortuosité. Alors le salut de Dieu s’est approché ; la paix de Noël, est là tout proche, offerte gratuitement.
Celui qui vient à Noël nous a précédés, si bien que se dévoile un tout autre niveau de cette conversion, de ce retour selon le sens premier, retour à Dieu. Il s’agit de se convertir à cette lumière, de se tourner vers la lumière qui précède tout ce qui n’en est que l’ombre…
Colossiens 1, 13-20 :
C’est encore l’appel du prophète Ésaïe (60, 1-3) :
Luc 3, 1-6
1 L’an quinze du gouvernement de Tibère César, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode tétrarque de Galilée, Philippe son frère tétrarque du pays d’Iturée et de Trachonitide, et Lysanias tétrarque d’Abilène,
2 sous le sacerdoce de Hanne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée à Jean fils de Zacharie dans le désert.
3 Il vint dans toute la région du Jourdain, proclamant un baptême de conversion en vue du pardon des péchés,
4 comme il est écrit au livre des oracles du prophète Ésaïe :
Une voix crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.
5 Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux seront redressés, les chemins rocailleux aplanis ;
6 et tous verront le salut de Dieu.
*
Jean proclamait un baptême de conversion. Il est une question que l’on se pose peu, à la lecture de cela, tellement il nous semble évident que l’on sait de quoi il s’agit. Et pourtant, si on s’y arrête — proclamer un baptême de conversion : qu’est que cela peut bien signifier ?
Il y avait une pratique baptismale dans le judaïsme du premier siècle, et qui existe toujours : c’est celle qui accompagne la conversion d’une famille au judaïsme. Lorsqu’une famille se convertit au judaïsme, tous ses membres sont baptisés : les hommes sont circoncis, et tous sont baptisés, hommes, femmes, enfants. Ceux qui naissent après cette conversion ne sont jamais baptisés : les garçons sont circoncis, et, estime-t-on, tous et toutes ont été baptisés lors du baptême collectif des parents, ou grands-parents, aïeuls, etc.
On trouve trace de cette pratique dans l’Église primitive, et notamment chez Paul écrivant aux Corinthiens que les enfants nés d’un parent croyant sont « saints ». La même idée, avec les mêmes termes, est derrière. L’appartenance à la communauté confère une participation à la sainteté du Dieu qui s’est allié avec elle. Ce qui est symbolisé, lors de l’entrée de la famille dans la communauté, par ce baptême communautaire. « Vos enfants sont saints », dit Paul aux Corinthiens, auxquels il dit aussi qu’il n’a pas voulu multiplier les baptêmes.
« Vos enfants sont saints ». Une conviction, qui si elle atteste la légitimité du baptême des enfants, est aussi fort proche du risque que souligne Jean prêchant un baptême de conversion au bord du Jourdain. Rappelons-nous qu’il récuse la prétention de ses auditeurs de se réclamer d’Abraham pour se dire ipso facto purs ou saints (v. 8) : « Produisez donc des fruits dignes de la repentance, et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham. »
Ayant dit tout cela, on situe mieux ce qu’il en est de ce baptême de conversion.
Conversion. C’est un mot que l’on peut traduire aussi par « repentir », ou, selon ce mot anglais devenu commun, « repentance ». Suivant le latin, le Moyen Âge disait « pénitence ». Autant de traductions approximatives de ce qui est littéralement « changement d’intelligence ». Jean prêchait un baptême de «changement d’intelligence», autrement dit « changement de compréhension ».
Le terme grec traduit le mot hébreu « retour » : retour à Dieu, dans le signe du retour de Babylone à Jérusalem, retour qui supposait la traversée du Jourdain — où Jean baptise. Retour donc de notre exil loin de Dieu — à Babylone. Si le retour géographique à déjà eu lieu, lors du retour d’exil, il reste à l’accomplir de façon spirituelle, à accomplir ce qu’il signifie : retour à Dieu.
À ce point, ayant vu la façon dont se comprenait le baptême — purification, au passage du paganisme — Babylone — à la sainteté de la communauté de l’Alliance — Jérusalem —, on comprend le sens de ce baptême de retour, de retour à Dieu, dans un changement d’intelligence, un changement de compréhension : vous pensez que le baptême est le rite qui vous a purifiés, ou plus précisément, qui a symbolisé votre purification ?
Quel que soit l’âge où le baptême vous a été administré, ce signe de votre venue à cette pureté qui est d’appartenir à la communauté d’Abraham (« vous rendez vos prosélytes pires que vous », dira de même Jésus) ; et ici cela nous concerne aussi, concernant la communauté ecclésiale — si vous pensez que le baptême vous a acquis une garantie… Si vous pensez cela, eh bien ! vous vous trompez vous-mêmes, dit Jean. Changez votre compréhension.
On n’est jamais assez bien purifié, même si on est le peuple avec lequel Dieu s’est allié.
Alors Jean va un peu plus loin avec son baptême de retour à Dieu, de conversion, ou repentance, changement d’intelligence en vue du pardon des péchés. Ce sont vos péchés qui vous éloignent de moi, dit Dieu. Vous qui prétendez être purs, qui l’avez symbolisé lors de votre entrée dans l’Alliance. Vous avez bel et bien besoin de confesser, de reconnaître que vous êtes impurs.
C’est le nouveau sens que prend le baptême avec la prédication de Jean. C’est pour cela que Jean sera tellement gêné à l’idée de baptiser Jésus. Et Jésus qui dit : « laisse faire » ! Non pas que Jésus soit pécheur à l’instar des autres ! Mais il se solidarise avec les autres, nous autres.
Mais du coup, aussi, on voit bien le sens du baptême de conversion, de repentance, de changement d’intelligence qui est celui de Jean, et c’est là que cela nous concerne tous. Si on veut comprendre le message de Jean, changer nos intelligences, vivre ce que Jésus y a vécu pour nous, il nous faut savoir que lorsque nous demandons le baptême pour nous ou pour nos enfants, nous sommes avant tout en train de dire que nous sommes des pécheurs, que nous reconnaissons que nous et nos enfants sommes des pécheurs — et de nous solidariser avec tous.
Depuis Jean, nous devons savoir que c’est cela que nous reconnaissons. Demander un baptême pour soi ou pour ses enfants, c’est dire, à moins de devoir encore écouter Jean et changer encore son intelligence —, c’est dire : je suis un pécheur, moi et les miens, comme tout le monde ; ou en d’autres termes, je n’ai rien, moi et les miens, de brillant, dont je puisse me prévaloir devant Dieu, comme tout le monde dont je suis ipso facto solidaire.
Alors évidemment — et ce n’est pas pour rien que cela se passe dans le désert —, pour Jean, dire cela, c’est « prêcher dans le désert » !
Et pourtant, il ne faut pas se faire d’illusions : la venue du salut de Dieu est à ce prix. Dieu ne sauve que des pécheurs. Et ici la tortuosité — vous savez : « rendez droits ses sentiers », dit Jean — la tortuosité ne consiste pas à se savoir tordu, mais à se prétendre droit.
Reconnaître être tordu est le premier pas pour être redressé. Se prétendre droit est le meilleur moyen de ne pas l’être, et de rester tordu. « Rendez droits ses sentiers ». Et comment la tortuosité est-elle redressée ? De la façon suivante : toute montagne, ou même colline — ou même taupinière, pourrait-on ajouter —, tout ce qui se prétend au-dessus des autres. Tout cela sera abaissé. Cela veut dire : humilité. Le salut de Dieu, c’est-à-dire la paix, est établi ainsi, et ne l’est pas autrement.
*
Alors, comment le salut de Dieu, qui naît avec la paix de Noël, qui naît tout petit avec l’enfant de la crèche — comment ce salut qui naît dans l’humilité peut-il venir sur la terre ?
Si l’Avent est l’attente du Christ, si l’attente du Christ consiste à aplanir ses sentiers, comme le prêche le Baptiste, qu’est-ce qu’il peut en être de notre attente du Christ ?
Jean proclame un baptême de changement d’intelligence pour préparer la venue du Seigneur, la venue de celui qui amène le salut de Dieu en venant tout petit à Noël. C’est ainsi que tous verront le salut de Dieu, et qu’il faudra donc bien vivre ensemble pour que règne sur la terre la paix de Noël.
Sinon, et si le souvenir de notre baptême n’est pas aussi le rappel de la nécessité de ce changement d’intelligence, de la reconnaissance concrète de ce que pécheurs, même à petite mesure, nous pouvons être des obstacles à la venue du salut de Dieu ; si nous n’avons pas changé notre compréhension des choses au point de reconnaître que tortueux, nous avons donc besoin d’être redressés, alors Noël risque de ne rester pour nous qu’une affaire tristement consumériste.
Mais nous le savons, Noël est aussi autre chose, et si nous l’avons compris, si notre intelligence se tourne vers l'humilité et entend la parole de Jean Baptiste, alors, Dieu peut être notre consolateur. N’ayons pas peur de venir à celui qui vient à nous comme un enfant pour nous donner sa paix, sans rien nous demander ; que, ravins ou montagnes, nous confessions être impuissants devant notre propre tortuosité. Alors le salut de Dieu s’est approché ; la paix de Noël, est là tout proche, offerte gratuitement.
Celui qui vient à Noël nous a précédés, si bien que se dévoile un tout autre niveau de cette conversion, de ce retour selon le sens premier, retour à Dieu. Il s’agit de se convertir à cette lumière, de se tourner vers la lumière qui précède tout ce qui n’en est que l’ombre…
Colossiens 1, 13-20 :
13 Il nous a arrachés au pouvoir des ténèbres et nous a transférés dans le royaume du Fils de son amour;
14 en lui nous sommes délivrés, nos péchés sont pardonnés.
15 Il est l’image du Dieu invisible, Premier-né de toute créature,
16 car en lui tout a été créé, dans les cieux et sur la terre, […]
18 Il est le commencement, Premier-né d’entre les morts, afin de tenir en tout, lui, le premier rang.
19 Car il a plu à Dieu de faire habiter en lui toute la plénitude
20 et de tout réconcilier par lui et pour lui, et sur la terre et dans les cieux […].
C’est encore l’appel du prophète Ésaïe (60, 1-3) :
1 Mets-toi debout et deviens lumière, car elle arrive, ta lumière: la gloire du SEIGNEUR sur toi s’est levée.
2 Voici qu’en effet les ténèbres couvrent la terre et un brouillard, les cités, mais sur toi le SEIGNEUR va se lever et sa gloire, sur toi, est en vue.
3 Les nations vont marcher vers ta lumière et les rois vers la clarté de ton lever.
R.P.
Poitiers, 9.12.12
Poitiers, 9.12.12
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire