Actes 10, 34-43 ; Psaume 118, 1-20 ; Colossiens 3, 1-4 ; Jean 20, 1-9
Colossiens 3, 1-4
Jean 20, 1-9
« Ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts ». Pourquoi n’ont-ils pas compris ? Aujourd’hui, on répondrait : parce que la science nous dit que la résurrection est impossible. Est de l’ordre scientifique ce qui est reproductible en laboratoire. Ce qui s’est passé au dimanche de Pâques n’est pas reproductible en laboratoire… Alors ce qu’en disent les Écritures…
Et nous restons confrontés au tragique incontournable de notre condition. Allons toutefois un peu plus loin, pour voir de quel angle, irréfutable, nous parle la science, et de quel angle elle ne nous parle pas.
Aujourd’hui, la science nous dit — par le rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) — que dans trois ans, les dégâts dus au réchauffement climatique seront irréversibles. Il faut changer tout de suite. Que fait-on sachant cela ? Rien… Quasiment pas un mot au cours de la campagne électorale de 1er tour ! Pourquoi ? Préoccupations d’identité ou querelles d’égos jugées plus urgentes ? Quelle que soit la réponse, comme Église, ne jetons pas la pierre aux gouvernants ! Que retiendra l’histoire, si elle continue, de ce à quoi s’intéressait l'Église de Poitiers pendant que la catastrophe avançait à grand pas ? Espérons que ce soit à autre chose qu’à des querelles d’égos conduisant tout aussi bien à la ruine, bien plus modeste celle-là, que celle qui menace ! L’Église est appelée à un tout autre témoignage…
Revenons à notre question de départ : que dit la science concernant notre vie et notre mort ? Au fond, l’histoire de la pensée le montre : on s’en fiche ! On ne retient de la science que ce qui vient conforter nos a priori. Au sujet de la catastrophe climatique, comme de tout le reste, y compris la vie et la mort. « Ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts ». Pourquoi n’ont-ils pas compris ? Parce que cela coûte le dépassement de nos égos. Au fond, cela coûte tout. Aussi, pour surtout ne pas comprendre, on s’appuie sur des prétextes intitulés « science », en faisant mine de penser la résurrection comme ce qu’elle n’est pas. La résurrection est quelque chose dont la science ne parle pas — pas au sens de reproductible en laboratoire… La résurrection du Christ est tout autre chose.
On menaçait les premiers chrétiens de brûler leur corps pour empêcher leur résurrection. Leur être, notre être, serait-il dans ce qui en nous est consumable par le feu ? Si oui, dans quelle partie précisément de ce que l’on menaçait de brûler ? Quelle partie précisément de notre être devrait-on redouter de voir brûler ? Quelle partie échapperait à la puissance divine de résurrection ? Tel os essentiel ? Tel pivot de la structure de nos corps ? Quelle partie serait plus constitutive de nos êtres que telle autre ? Aujourd’hui, nous dirions notre cerveau — c’est tout de même le siège de notre pensée, dit-on de nos jours. Antan, ça pouvait être ailleurs, comme le cœur, devenu ensuite une simple pompe.
On sait pourtant que les premiers chrétiens avaient appris à ne pas redouter de telles menaces… Les martyrs brûlés ont-ils plus perdu de leur être que ceux qui sont morts âgés et de leur belle mort ? Non évidemment. Nous savons en outre (la science) que toutes nos cellules sont renouvelées en un an. Nous ne sommes plus, physiquement, ce que nous étions l’an dernier. Ce qui constitue notre être réel est plus profond… plus profond que nos profondeurs propres, que notre pensée, que notre mémoire. Nos êtres s’ancrent dans l’éternité de la mémoire de Dieu — seul éternel. Comprendre cela, comprendre ce que disent les Écritures, libère de tout, comme pour un nouvel Exode de la Pâque hors de l’esclavage, hors de l’esclavage du péché et de la mort. Cela libère de tout, et pour cela, ça coûte tout !
C’est au cœur de ce qui empêche de comprendre les Écritures, et c’est ce que scelle la foi du dimanche de Pâques : « vous êtes ressuscités avec le Christ » (Col 3, 1) ; « votre vie est cachée avec le Christ, en Dieu » (Col 3, 3).
Voilà donc notre enveloppe temporelle dont nous nous dépouillons au jour le jour de son vieillissement (le texte de l’Épître aux Colossiens le dit précisément ainsi : « vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ, en Dieu », Col 3, 3) ; une enveloppe déjà entrée dans la mort, qui s’use, qui se dégrade de jour en jour ; jusqu’au moment où il faudra la quitter comme un vêtement qui a fait son temps.
Et voilà ce qui apparaît dans la clarté du dimanche de Pâques : le Christ a été relevé d’entre les morts. Et pour qu’on ne s’y trompe pas, le corps, de toute façon, n’est pas là. Ce corps, cette enveloppe, qu’il a dépouillée à la croix. « Recherchez ce qui est en haut, là où se trouve le Christ », affirmera l’Apôtre. Bref, le relèvement du Christ d’entre les morts au dimanche de Pâques, nous arrache à tout ce qui est vain, nous libère de tout ce qui est vain, à commencer par nos querelles d’égos, nos préoccupations d’égos, dépouillés à la croix du Ressuscité : « vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ, en Dieu ».
Pour nous, il a dépouillé le corps temporel, provisoire, douloureux, et il a été relevé d’entre les morts. Et pour que cela apparaisse dans toute sa clarté, le tombeau est vide : la pierre en a été ôtée pour que nous n’y restions pas. L’envoi hors du lieu de sa mort commence où demeurent les vôtres, les êtres humains, elle est où vous êtes envoyés, pas autour d’un tombeau.
Ce qui rend surprenant que l’on ait développé le culte du tombeau vide, du saint sépulcre, et autres reliques de Jésus, hélas, en plus, comme prétextes pour persévérer dans nos querelles d’égos, dans nos guerres d’égos !… Perverses au point d’avoir même utilisé le prétexte du tombeau vide pour nourrir querelles et guerres.
J’exagère ? Pour garantir les pèlerinages vers ce tombeau… vide ! on a fomenté huit croisades, parmi d’autres guerres, jusqu'à aujourd'hui, voire bénies par des Églises, l'actualité nous le hurle, hélas.
Voilà quoiqu’il en soit qu’il n’est pas ici, pas au tombeau. Et vous n’êtes pas appelés à y être non plus. « Vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ, en Dieu. » Allez donc dans la Cité terrestre, est-il dit à Marie de Magdala et aux autres témoins.
Parce que ce qui vaut pour le Christ, et c’est là que son relèvement d’entre les morts est aussi un dévoilement de ce que disent les Écritures, une révélation ; ce qui vaut pour lui, vaut, en lui, aussi pour nous. « Votre vie est cachée avec le Christ, en Dieu ». « Vous êtes ressuscités avec le Christ. »
Notre vrai être n’est pas dans la dépouille de nos corps, pas plus que dans notre pensée ou dans notre mémoire propres, et surtout pas dans la vanité de nos égos, mais caché avec le Christ, en Dieu.
Ce qui ne rend pas nos corps temporels insignifiants. Ils sont la manifestation visible de ce que nous sommes de façon cachée. Et ils sont le lieu de la solidarité. Le corps que le Christ s’est vu tisser dans le sein de sa mère manifeste dans notre temps ce qu’il est définitivement devant Dieu, et qui nous apparaît dans sa résurrection. Il est un autre niveau de réalité, celui qui apparaît dans la résurrection. Or nous en sommes aussi, à notre tour, de façon cachée. C’est cet autre niveau qu’il nous faut rechercher, pour y fonder notre vie et notre comportement dans le provisoire.
« Quand le Christ, votre vie, paraîtra, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire », annonce l’Apôtre.
Alors désormais, « recherchez ce qui est en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu ; fondez vos pensées en haut ». C’est-à-dire non pas : vivez en haut, comme dans les nuages de lendemains qui déchanteront, mais poursuivez votre route terrestre forts de ce que vous pouvez désormais fonder vos pensées en haut, dans la foi à la résurrection de Jésus.
Vous êtes morts avec Jésus et ressuscités avec lui. « Votre vie est cachée avec le Christ, en Dieu. Quand le Christ, votre vie, paraîtra, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire. » C’est à ce niveau de réalité-là qu’est notre vrai être. Vivre de la résurrection du Christ éternel, pour marcher vivants dès aujourd’hui sur les routes du provisoire.
Colossiens 3, 1-4
1 Du moment que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez ce qui est en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu ;
2 fondez vos pensées en haut, non sur la terre.
3 Vous êtes morts, en effet, et votre vie est cachée avec le Christ, en Dieu.
4 Quand le Christ, votre vie, paraîtra, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire.
Jean 20, 1-9
1 Le premier jour de la semaine, à l’aube, alors qu’il faisait encore sombre, Marie de Magdala se rend au tombeau et voit que la pierre a été enlevée du tombeau.
2 Elle court, rejoint Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé du tombeau le Seigneur, et nous ne savons pas où on l’a mis. »
3 Alors Pierre sortit, ainsi que l’autre disciple, et ils allèrent au tombeau.
4 Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
5 Il se penche et voit les bandelettes qui étaient posées là. Toutefois il n’entra pas.
6 Arrive, à son tour, Simon-Pierre qui le suivait ; il entre dans le tombeau et considère les bandelettes posées là
7 et le linge qui avait recouvert la tête ; celui-ci n’avait pas été déposé avec les bandelettes, mais il était roulé à part, dans un autre endroit.
8 C'est alors que l’autre disciple, celui qui était arrivé le premier, entra à son tour dans le tombeau ; il vit et il crut.
9 En effet, ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts.
*
« Ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts ». Pourquoi n’ont-ils pas compris ? Aujourd’hui, on répondrait : parce que la science nous dit que la résurrection est impossible. Est de l’ordre scientifique ce qui est reproductible en laboratoire. Ce qui s’est passé au dimanche de Pâques n’est pas reproductible en laboratoire… Alors ce qu’en disent les Écritures…
Et nous restons confrontés au tragique incontournable de notre condition. Allons toutefois un peu plus loin, pour voir de quel angle, irréfutable, nous parle la science, et de quel angle elle ne nous parle pas.
Aujourd’hui, la science nous dit — par le rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) — que dans trois ans, les dégâts dus au réchauffement climatique seront irréversibles. Il faut changer tout de suite. Que fait-on sachant cela ? Rien… Quasiment pas un mot au cours de la campagne électorale de 1er tour ! Pourquoi ? Préoccupations d’identité ou querelles d’égos jugées plus urgentes ? Quelle que soit la réponse, comme Église, ne jetons pas la pierre aux gouvernants ! Que retiendra l’histoire, si elle continue, de ce à quoi s’intéressait l'Église de Poitiers pendant que la catastrophe avançait à grand pas ? Espérons que ce soit à autre chose qu’à des querelles d’égos conduisant tout aussi bien à la ruine, bien plus modeste celle-là, que celle qui menace ! L’Église est appelée à un tout autre témoignage…
Revenons à notre question de départ : que dit la science concernant notre vie et notre mort ? Au fond, l’histoire de la pensée le montre : on s’en fiche ! On ne retient de la science que ce qui vient conforter nos a priori. Au sujet de la catastrophe climatique, comme de tout le reste, y compris la vie et la mort. « Ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts ». Pourquoi n’ont-ils pas compris ? Parce que cela coûte le dépassement de nos égos. Au fond, cela coûte tout. Aussi, pour surtout ne pas comprendre, on s’appuie sur des prétextes intitulés « science », en faisant mine de penser la résurrection comme ce qu’elle n’est pas. La résurrection est quelque chose dont la science ne parle pas — pas au sens de reproductible en laboratoire… La résurrection du Christ est tout autre chose.
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On menaçait les premiers chrétiens de brûler leur corps pour empêcher leur résurrection. Leur être, notre être, serait-il dans ce qui en nous est consumable par le feu ? Si oui, dans quelle partie précisément de ce que l’on menaçait de brûler ? Quelle partie précisément de notre être devrait-on redouter de voir brûler ? Quelle partie échapperait à la puissance divine de résurrection ? Tel os essentiel ? Tel pivot de la structure de nos corps ? Quelle partie serait plus constitutive de nos êtres que telle autre ? Aujourd’hui, nous dirions notre cerveau — c’est tout de même le siège de notre pensée, dit-on de nos jours. Antan, ça pouvait être ailleurs, comme le cœur, devenu ensuite une simple pompe.
On sait pourtant que les premiers chrétiens avaient appris à ne pas redouter de telles menaces… Les martyrs brûlés ont-ils plus perdu de leur être que ceux qui sont morts âgés et de leur belle mort ? Non évidemment. Nous savons en outre (la science) que toutes nos cellules sont renouvelées en un an. Nous ne sommes plus, physiquement, ce que nous étions l’an dernier. Ce qui constitue notre être réel est plus profond… plus profond que nos profondeurs propres, que notre pensée, que notre mémoire. Nos êtres s’ancrent dans l’éternité de la mémoire de Dieu — seul éternel. Comprendre cela, comprendre ce que disent les Écritures, libère de tout, comme pour un nouvel Exode de la Pâque hors de l’esclavage, hors de l’esclavage du péché et de la mort. Cela libère de tout, et pour cela, ça coûte tout !
C’est au cœur de ce qui empêche de comprendre les Écritures, et c’est ce que scelle la foi du dimanche de Pâques : « vous êtes ressuscités avec le Christ » (Col 3, 1) ; « votre vie est cachée avec le Christ, en Dieu » (Col 3, 3).
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Voilà donc notre enveloppe temporelle dont nous nous dépouillons au jour le jour de son vieillissement (le texte de l’Épître aux Colossiens le dit précisément ainsi : « vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ, en Dieu », Col 3, 3) ; une enveloppe déjà entrée dans la mort, qui s’use, qui se dégrade de jour en jour ; jusqu’au moment où il faudra la quitter comme un vêtement qui a fait son temps.
Et voilà ce qui apparaît dans la clarté du dimanche de Pâques : le Christ a été relevé d’entre les morts. Et pour qu’on ne s’y trompe pas, le corps, de toute façon, n’est pas là. Ce corps, cette enveloppe, qu’il a dépouillée à la croix. « Recherchez ce qui est en haut, là où se trouve le Christ », affirmera l’Apôtre. Bref, le relèvement du Christ d’entre les morts au dimanche de Pâques, nous arrache à tout ce qui est vain, nous libère de tout ce qui est vain, à commencer par nos querelles d’égos, nos préoccupations d’égos, dépouillés à la croix du Ressuscité : « vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ, en Dieu ».
Pour nous, il a dépouillé le corps temporel, provisoire, douloureux, et il a été relevé d’entre les morts. Et pour que cela apparaisse dans toute sa clarté, le tombeau est vide : la pierre en a été ôtée pour que nous n’y restions pas. L’envoi hors du lieu de sa mort commence où demeurent les vôtres, les êtres humains, elle est où vous êtes envoyés, pas autour d’un tombeau.
Ce qui rend surprenant que l’on ait développé le culte du tombeau vide, du saint sépulcre, et autres reliques de Jésus, hélas, en plus, comme prétextes pour persévérer dans nos querelles d’égos, dans nos guerres d’égos !… Perverses au point d’avoir même utilisé le prétexte du tombeau vide pour nourrir querelles et guerres.
J’exagère ? Pour garantir les pèlerinages vers ce tombeau… vide ! on a fomenté huit croisades, parmi d’autres guerres, jusqu'à aujourd'hui, voire bénies par des Églises, l'actualité nous le hurle, hélas.
Voilà quoiqu’il en soit qu’il n’est pas ici, pas au tombeau. Et vous n’êtes pas appelés à y être non plus. « Vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ, en Dieu. » Allez donc dans la Cité terrestre, est-il dit à Marie de Magdala et aux autres témoins.
Parce que ce qui vaut pour le Christ, et c’est là que son relèvement d’entre les morts est aussi un dévoilement de ce que disent les Écritures, une révélation ; ce qui vaut pour lui, vaut, en lui, aussi pour nous. « Votre vie est cachée avec le Christ, en Dieu ». « Vous êtes ressuscités avec le Christ. »
Notre vrai être n’est pas dans la dépouille de nos corps, pas plus que dans notre pensée ou dans notre mémoire propres, et surtout pas dans la vanité de nos égos, mais caché avec le Christ, en Dieu.
Ce qui ne rend pas nos corps temporels insignifiants. Ils sont la manifestation visible de ce que nous sommes de façon cachée. Et ils sont le lieu de la solidarité. Le corps que le Christ s’est vu tisser dans le sein de sa mère manifeste dans notre temps ce qu’il est définitivement devant Dieu, et qui nous apparaît dans sa résurrection. Il est un autre niveau de réalité, celui qui apparaît dans la résurrection. Or nous en sommes aussi, à notre tour, de façon cachée. C’est cet autre niveau qu’il nous faut rechercher, pour y fonder notre vie et notre comportement dans le provisoire.
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« Quand le Christ, votre vie, paraîtra, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire », annonce l’Apôtre.
Alors désormais, « recherchez ce qui est en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu ; fondez vos pensées en haut ». C’est-à-dire non pas : vivez en haut, comme dans les nuages de lendemains qui déchanteront, mais poursuivez votre route terrestre forts de ce que vous pouvez désormais fonder vos pensées en haut, dans la foi à la résurrection de Jésus.
Vous êtes morts avec Jésus et ressuscités avec lui. « Votre vie est cachée avec le Christ, en Dieu. Quand le Christ, votre vie, paraîtra, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire. » C’est à ce niveau de réalité-là qu’est notre vrai être. Vivre de la résurrection du Christ éternel, pour marcher vivants dès aujourd’hui sur les routes du provisoire.
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