Jean 20, 1-9
« Ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts ». Pourquoi n’avaient-ils pas compris ? La raison de fond pourrait bien être : parce que comprendre coûtera tout !… Car les Évangiles, dont celui de Jean que nous avons lu, suggèrent bien que ne pas comprendre est finalement le fait d’un aveuglement — selon un choix, « préférer les ténèbres » (Jean 3, 19). Se pose alors une question préalable : celle des motifs qu’on se donne pour ne pas comprendre ? Aujourd’hui, on répondrait : c’est parce que la science nous dit que la résurrection est impossible. Est d’ordre scientifique ce qui est reproductible en laboratoire. Ce qui s’est passé au dimanche de Pâques n’est pas reproductible en laboratoire… Alors ce qu’en disent les Écritures…
Sauf que ce que constate Marie de Magdala est d'un tout autre ordre que celui auquel accède la science, tout comme ce que voit et croit l'autre disciple. Ici on entre dans l’impossible. Notre science s'arrête, comme le disciple, à l'entrée du tombeau. Ici, notre raison n'a accès qu'à des paraboles, comme autant de bandelettes laissées là.
Une de ces paraboles, une illustration, est celle du papillon. La résurrection nous semble impossible ? Les disciples en sont naturellement là. Une chenille peut-elle voler ? Non évidemment… Mais elle devient papillon ! Les chenilles subissent une métamorphose impressionnante. Leur cycle de vie comporte quatre stades : œuf, chenille, chrysalide, puis papillon. Les chenilles muent plusieurs fois avant de passer au stade de papillon.
Chez l’homme, on connaît trois stades : le stade fœtal, puis notre stade, puis la tombe. Point final. Pour la chenille, dans sa « tombe », le sarcophage du cocon, les choses bougent… C’est là une illustration, puisque les chenilles, elles, ne meurent pas en devenant papillons…
Ainsi, en suivant la science, on peut ne pas recevoir la parabole de la chenille se réveillant papillon… Et, en conséquence, tournant autour du pot d’un réveil de Jésus d’entre les morts qui devrait se contenter d'être une métaphore symbolisant une forme d’ « espérance malgré tout », on reste confronté à la question que nous pose l'Écriture. « Ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts ».
Allons toutefois un peu plus loin, pour voir de quel angle, irréfutable, nous parle la science, et de quel angle elle ne nous parle pas.
Aujourd’hui, la science nous dit par exemple — depuis plusieurs années par les rapports du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) — que les dégâts dus au réchauffement climatique sont déjà irréversibles. Il faut changer tout de suite. Que fait-on sachant cela ? Rien… quelle que soit la raison ou l’absence de raison de ce rien !…
Que dit la science concernant notre vie et notre mort ? Au fond, l’histoire de la pensée le montre : on s’en fiche ! On ne retient de la science que ce qui vient conforter nos a priori et nos positions. Au sujet de la menace climatique, comme de tout le reste, y compris la vie et la mort, dont on est pourtant si curieux…
« Ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts ». Reprenons. Pourquoi cette incompréhension de l’Écriture ? Si c’était aujourd'hui on pourrait dire ici aussi : ils se préoccupaient de questions scientifiques — et donc, concernant les Écritures : datation des textes, les auteurs sont-ils bien ceux que l’on croit ? Etc.
À l'époque, cet aspect des choses n’était pas à l’ordre du jour, mais en commun avec cela, de tout temps, on cherche tout — autour de l’Écriture, sauf ce que dit l'Écriture, qui trouble tant… La question est la même : pourquoi n'avaient-ils pas compris ? Parce que cela coûte le dépassement de ce que nous croyions jusque là, et précisément de ce que nous croyions de nous. Parce que cela coûte tout. Aussi, on pratique la fuite en avant.
Aujourd’hui à nos façons dites scientifiques, à l’époque pour d'autres motifs, mais au fond, il s'agit avant tout, hier comme aujourd’hui et en tout temps, de surtout ne pas comprendre, et pour cela on s’appuie sur des prétextes, par exemple intitulés « science », en faisant mine de penser la résurrection comme ce qu’elle n’est pas.
La résurrection est quelque chose dont la science ne parle pas, ni au sens de science des textes — ni au sens de reproductible en laboratoire… La résurrection des morts dans l'Écriture est tout autre chose. Et la résurrection du Christ, que l'Écriture donne comme réelle, est tout autre chose.
On menaçait les premiers chrétiens de brûler leur corps pour empêcher leur résurrection (les Romains avaient remarqué cet aspect de leur foi). Leur être, notre être, serait-il dans ce qui en nous est consumable par le feu ? Si oui, dans quelle partie précisément de ce que l’on menaçait de brûler ? Quelle partie précisément de notre être devrait-on redouter de voir brûler ? Quelle partie échapperait à la puissance divine de résurrection ? Tel os essentiel ? Tel pivot de la structure de nos corps ? Quelle partie serait plus constitutive de nos êtres que telle autre ? Aujourd’hui, nous dirions notre cerveau — c’est tout de même le siège de notre pensée, dit-on de nos jours. Antan, ça pouvait être ailleurs, comme le cœur, devenu ensuite une simple pompe.
On sait pourtant que les premiers chrétiens avaient appris à ne pas redouter de telles menaces… Les martyrs brûlés ont-ils plus perdu de leur être que ceux qui sont morts âgés et de leur belle mort ? Non évidemment. Nous savons en outre (à nouveau la science) que toutes nos cellules sont renouvelées en un an. Nous ne sommes plus, physiquement, ce que nous étions l’an dernier.
Ce qui constitue notre être réel est plus profond… plus profond que nos profondeurs propres, que notre pensée, que notre mémoire. Nos êtres s’ancrent dans l’éternité de la mémoire de Dieu — seul éternel.
Comprendre cela, comprendre ce que disent les Écritures, libère de tout, comme pour un nouvel Exode de la Pâque hors de l’esclavage, hors de l’esclavage du péché et de la mort. Cela libère de tout, et pour cela, ça coûte tout ! C’est là ce qui est au cœur de ce qui empêche de comprendre les Écritures, et c’est ce que scelle la foi du dimanche de Pâques.
Voilà donc notre enveloppe temporelle dont nous nous dépouillons au jour le jour de son vieillissement ; une enveloppe déjà entrée dans la mort, qui s’use, qui se dégrade de jour en jour ; jusqu’au moment où il faudra la quitter comme un vêtement qui a fait son temps.
Et voilà ce qui apparaît dans la clarté du dimanche de Pâques : le Christ a été relevé d’entre les morts. Et pour qu’on ne s’y trompe pas, le corps, de toute façon, n’est pas là. Ce corps, cette enveloppe, qu’il a dépouillée à la croix.
Le relèvement du Christ d’entre les morts au dimanche de Pâques nous arrache à tout ce qui est vain, nous libère de tout ce qui est vain, à commencer par nos querelles et préoccupations d’égos ou aussi nos prétextes savants, dépouillés à la croix du Ressuscité.
Pour nous, il a dépouillé le corps temporel, provisoire, douloureux, et il a été relevé d’entre les morts. Et pour que cela apparaisse dans toute sa clarté, le tombeau est vide : la pierre en a été ôtée pour que nous ne restions pas autour du tombeau. Il n’est pas au tombeau. Aussi — pour les disciples comme pour nous — vous n’êtes pas appelés à y être non plus. Parce que ce qui vaut pour le Christ, et c’est là que son relèvement d’entre les morts est aussi un dévoilement de ce que disent les Écritures, une révélation ; ce qui vaut pour lui, vaut, en lui, aussi pour nous.
Notre vrai être n’est pas dans la dépouille de nos corps, pas plus que dans notre pensée ou dans notre mémoire propres, et surtout pas dans la vanité de nos égos, mais caché avec le Christ, en Dieu (cf. Colossiens 3, 3).
Ce qui ne rend pas nos corps provisoires insignifiants. Ils sont la manifestation visible de ce que nous sommes de façon cachée. Et ils sont le lieu de la solidarité. Le corps que le Christ s’est vu tisser dans le sein de sa mère manifeste dans notre temps ce qu’il est définitivement devant Dieu — et qui nous apparaît dans sa résurrection. Il est un autre niveau de réalité, celui qui apparaît dans la résurrection. Or nous en sommes aussi, à notre tour, en Christ. C’est cet autre niveau qu’il nous faut rechercher, pour y fonder notre vécu dans le provisoire. C’est à ce niveau de réalité-là qu’est notre vrai être. Vivre de la résurrection du Christ éternel, pour marcher vivants dès aujourd’hui sur les routes du provisoire.
(Textes du jour : Actes 10.34-43 ; Psaume 118.1-16 ; 1 Co 5.6-8 ; Jean 20.1-9)
1 Le premier jour de la semaine, à l’aube, alors qu’il faisait encore sombre, Marie de Magdala se rend au tombeau et voit que la pierre a été enlevée du tombeau.
2 Elle court, rejoint Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé du tombeau le Seigneur, et nous ne savons pas où on l’a mis. »
3 Alors Pierre sortit, ainsi que l’autre disciple, et ils allèrent au tombeau.
4 Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
5 Il se penche et voit les bandelettes qui étaient posées là. Toutefois il n’entra pas.
6 Arrive, à son tour, Simon-Pierre qui le suivait ; il entre dans le tombeau et considère les bandelettes posées là
7 et le linge qui avait recouvert la tête ; celui-ci n’avait pas été déposé avec les bandelettes, mais il était roulé à part, dans un autre endroit.
8 C'est alors que l’autre disciple, celui qui était arrivé le premier, entra à son tour dans le tombeau ; il vit et il crut.
9 En effet, ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts.
*
« Ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts ». Pourquoi n’avaient-ils pas compris ? La raison de fond pourrait bien être : parce que comprendre coûtera tout !… Car les Évangiles, dont celui de Jean que nous avons lu, suggèrent bien que ne pas comprendre est finalement le fait d’un aveuglement — selon un choix, « préférer les ténèbres » (Jean 3, 19). Se pose alors une question préalable : celle des motifs qu’on se donne pour ne pas comprendre ? Aujourd’hui, on répondrait : c’est parce que la science nous dit que la résurrection est impossible. Est d’ordre scientifique ce qui est reproductible en laboratoire. Ce qui s’est passé au dimanche de Pâques n’est pas reproductible en laboratoire… Alors ce qu’en disent les Écritures…
Sauf que ce que constate Marie de Magdala est d'un tout autre ordre que celui auquel accède la science, tout comme ce que voit et croit l'autre disciple. Ici on entre dans l’impossible. Notre science s'arrête, comme le disciple, à l'entrée du tombeau. Ici, notre raison n'a accès qu'à des paraboles, comme autant de bandelettes laissées là.
Une de ces paraboles, une illustration, est celle du papillon. La résurrection nous semble impossible ? Les disciples en sont naturellement là. Une chenille peut-elle voler ? Non évidemment… Mais elle devient papillon ! Les chenilles subissent une métamorphose impressionnante. Leur cycle de vie comporte quatre stades : œuf, chenille, chrysalide, puis papillon. Les chenilles muent plusieurs fois avant de passer au stade de papillon.
Chez l’homme, on connaît trois stades : le stade fœtal, puis notre stade, puis la tombe. Point final. Pour la chenille, dans sa « tombe », le sarcophage du cocon, les choses bougent… C’est là une illustration, puisque les chenilles, elles, ne meurent pas en devenant papillons…
Ainsi, en suivant la science, on peut ne pas recevoir la parabole de la chenille se réveillant papillon… Et, en conséquence, tournant autour du pot d’un réveil de Jésus d’entre les morts qui devrait se contenter d'être une métaphore symbolisant une forme d’ « espérance malgré tout », on reste confronté à la question que nous pose l'Écriture. « Ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts ».
Allons toutefois un peu plus loin, pour voir de quel angle, irréfutable, nous parle la science, et de quel angle elle ne nous parle pas.
Aujourd’hui, la science nous dit par exemple — depuis plusieurs années par les rapports du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) — que les dégâts dus au réchauffement climatique sont déjà irréversibles. Il faut changer tout de suite. Que fait-on sachant cela ? Rien… quelle que soit la raison ou l’absence de raison de ce rien !…
Que dit la science concernant notre vie et notre mort ? Au fond, l’histoire de la pensée le montre : on s’en fiche ! On ne retient de la science que ce qui vient conforter nos a priori et nos positions. Au sujet de la menace climatique, comme de tout le reste, y compris la vie et la mort, dont on est pourtant si curieux…
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« Ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts ». Reprenons. Pourquoi cette incompréhension de l’Écriture ? Si c’était aujourd'hui on pourrait dire ici aussi : ils se préoccupaient de questions scientifiques — et donc, concernant les Écritures : datation des textes, les auteurs sont-ils bien ceux que l’on croit ? Etc.
À l'époque, cet aspect des choses n’était pas à l’ordre du jour, mais en commun avec cela, de tout temps, on cherche tout — autour de l’Écriture, sauf ce que dit l'Écriture, qui trouble tant… La question est la même : pourquoi n'avaient-ils pas compris ? Parce que cela coûte le dépassement de ce que nous croyions jusque là, et précisément de ce que nous croyions de nous. Parce que cela coûte tout. Aussi, on pratique la fuite en avant.
Aujourd’hui à nos façons dites scientifiques, à l’époque pour d'autres motifs, mais au fond, il s'agit avant tout, hier comme aujourd’hui et en tout temps, de surtout ne pas comprendre, et pour cela on s’appuie sur des prétextes, par exemple intitulés « science », en faisant mine de penser la résurrection comme ce qu’elle n’est pas.
La résurrection est quelque chose dont la science ne parle pas, ni au sens de science des textes — ni au sens de reproductible en laboratoire… La résurrection des morts dans l'Écriture est tout autre chose. Et la résurrection du Christ, que l'Écriture donne comme réelle, est tout autre chose.
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On menaçait les premiers chrétiens de brûler leur corps pour empêcher leur résurrection (les Romains avaient remarqué cet aspect de leur foi). Leur être, notre être, serait-il dans ce qui en nous est consumable par le feu ? Si oui, dans quelle partie précisément de ce que l’on menaçait de brûler ? Quelle partie précisément de notre être devrait-on redouter de voir brûler ? Quelle partie échapperait à la puissance divine de résurrection ? Tel os essentiel ? Tel pivot de la structure de nos corps ? Quelle partie serait plus constitutive de nos êtres que telle autre ? Aujourd’hui, nous dirions notre cerveau — c’est tout de même le siège de notre pensée, dit-on de nos jours. Antan, ça pouvait être ailleurs, comme le cœur, devenu ensuite une simple pompe.
On sait pourtant que les premiers chrétiens avaient appris à ne pas redouter de telles menaces… Les martyrs brûlés ont-ils plus perdu de leur être que ceux qui sont morts âgés et de leur belle mort ? Non évidemment. Nous savons en outre (à nouveau la science) que toutes nos cellules sont renouvelées en un an. Nous ne sommes plus, physiquement, ce que nous étions l’an dernier.
Ce qui constitue notre être réel est plus profond… plus profond que nos profondeurs propres, que notre pensée, que notre mémoire. Nos êtres s’ancrent dans l’éternité de la mémoire de Dieu — seul éternel.
Comprendre cela, comprendre ce que disent les Écritures, libère de tout, comme pour un nouvel Exode de la Pâque hors de l’esclavage, hors de l’esclavage du péché et de la mort. Cela libère de tout, et pour cela, ça coûte tout ! C’est là ce qui est au cœur de ce qui empêche de comprendre les Écritures, et c’est ce que scelle la foi du dimanche de Pâques.
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Voilà donc notre enveloppe temporelle dont nous nous dépouillons au jour le jour de son vieillissement ; une enveloppe déjà entrée dans la mort, qui s’use, qui se dégrade de jour en jour ; jusqu’au moment où il faudra la quitter comme un vêtement qui a fait son temps.
Et voilà ce qui apparaît dans la clarté du dimanche de Pâques : le Christ a été relevé d’entre les morts. Et pour qu’on ne s’y trompe pas, le corps, de toute façon, n’est pas là. Ce corps, cette enveloppe, qu’il a dépouillée à la croix.
Le relèvement du Christ d’entre les morts au dimanche de Pâques nous arrache à tout ce qui est vain, nous libère de tout ce qui est vain, à commencer par nos querelles et préoccupations d’égos ou aussi nos prétextes savants, dépouillés à la croix du Ressuscité.
Pour nous, il a dépouillé le corps temporel, provisoire, douloureux, et il a été relevé d’entre les morts. Et pour que cela apparaisse dans toute sa clarté, le tombeau est vide : la pierre en a été ôtée pour que nous ne restions pas autour du tombeau. Il n’est pas au tombeau. Aussi — pour les disciples comme pour nous — vous n’êtes pas appelés à y être non plus. Parce que ce qui vaut pour le Christ, et c’est là que son relèvement d’entre les morts est aussi un dévoilement de ce que disent les Écritures, une révélation ; ce qui vaut pour lui, vaut, en lui, aussi pour nous.
Notre vrai être n’est pas dans la dépouille de nos corps, pas plus que dans notre pensée ou dans notre mémoire propres, et surtout pas dans la vanité de nos égos, mais caché avec le Christ, en Dieu (cf. Colossiens 3, 3).
Ce qui ne rend pas nos corps provisoires insignifiants. Ils sont la manifestation visible de ce que nous sommes de façon cachée. Et ils sont le lieu de la solidarité. Le corps que le Christ s’est vu tisser dans le sein de sa mère manifeste dans notre temps ce qu’il est définitivement devant Dieu — et qui nous apparaît dans sa résurrection. Il est un autre niveau de réalité, celui qui apparaît dans la résurrection. Or nous en sommes aussi, à notre tour, en Christ. C’est cet autre niveau qu’il nous faut rechercher, pour y fonder notre vécu dans le provisoire. C’est à ce niveau de réalité-là qu’est notre vrai être. Vivre de la résurrection du Christ éternel, pour marcher vivants dès aujourd’hui sur les routes du provisoire.
(Textes du jour : Actes 10.34-43 ; Psaume 118.1-16 ; 1 Co 5.6-8 ; Jean 20.1-9)
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